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Tribune libre

Psaume 138

Psaume 138

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Psaume 138

01 Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! +
02 Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées.
03 Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.
04 Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais.
05 Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres, tu as mis la main sur moi.
06 Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !
07 Où donc aller, loin de ton souffle ? où m’enfuir, loin de ta face ?
08 Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici.
09 Je prends les ailes de l’aurore et me pose au-delà des mers :
10 même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit.
11 J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! » mais la nuit devient lumière autour de moi.
12 Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière !
13 C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
14 Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis : * étonnantes sont tes œuvres toute mon âme le sait.
15 Mes os n’étaient pas cachés pour toi * quand j’étais façonné dans le secret, modelé aux entrailles de la terre.
16 J’étais encore inachevé, tu me voyais ; * sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu’un seul ne soit !
17 Que tes pensées sont pour moi difficiles, Dieu, que leur somme est imposante !
18 Je les compte : plus nombreuses que le sable ! Je m’éveille : je suis encore avec toi.

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2 commentaires

  1. Est-il légitime de se réclamer d’un pays qui affiche l’avortement dans sa constitution même?
    Comment renonce-t-on à sa nationalité?

  2. Il ne faut pas confondre le pays, c’est-à-dire le nôtre, avec les institutions qui pour l’heure régissent ce pays.
    L’illégitimité originelle de la République est de plus en plus visible et la conséquence mortifère de plus en plus marquée.
    Il faut, sans se lasser, affirmer et réaffirmer : la France n’est pas ce que la République en montre.
    La vraie France est enfouie et ne demande qu’à renaître.
    Appuyons-nous sur l’exemple de tous les saints et saintes de France pour le seul combat qui vaille : celui de la dignité de tout homme et de toute femme à naître, à vivre et à mourir.

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