Lu dans Minute :
"L’ancien ministre et président du Parti radical, tout à son ambition présidentielle de l’an pro chain, s’est démarqué de l’abandon par l’UMP de la doctrine du «front républicain» face au Front national.
«Pour nous les radicaux, il ne peut y avoir une seule voix, un seul vote ou un seul élu FN. Il ne s’agit pas de stigmatiser ces électeurs mais il y a des moments où il ne peut pas y avoir d’ambiguïté […] Le PS n’est pas sur la même ligne politique et n’a pas le même statut que le FN. Faire barrage au FN est évidemment indispensable.»
Evidemment? Cette évidence ne l’a pas toujours été pour Borloo. En février 1993, alors qu’il n’était que le maire de Valenciennes, dans le Nord, Borloo avait accordé un entretien à « Minute ». Interrogé sur la possibilité d’«alliances avec Le Pen», il avait répondu:
«Personnellement, j’ai des rapports cordiaux avec les gens du FN de ma région, et je ne serais pas contre. Mais s’il devait y avoir des alliances, il faudrait que toute la droite suive. Celui qui prendrait cette initiative tout seul se ferait descendre politiquement. »
Le mois d’après, dans une circonscription où le FN était déjà bien implanté, Borloo se faisait élire député…"
Corso
Il faut redire la haine anti catholique des radicaux car certains n’en sont pas informés et pensent à un petit parti centriste.
Il semble évident que Borloo n’est plus loin des idées du FN nouveau de Marine le Pen…
Le magazine Marianne présentait comme un secret leur alliance prochaine, des conseilleurs secrets, etc… Bidon Marianne ?