Ce n'est pas pour l'interdire, mais pour "l'encadrer". On a vu ce que donnait l'encadrement de l'avortement ou de l'euthanasie…
Les débats sont on ne peut plus glauques :
L'une des trois propositions de loi visant à encadrer la GPA "s'intéresse à l'organisation des « centres de maternité de substitution ». Il permettrait l’accès à la GPA à tous les couples. Il distingue« la maternité de substitution de haute technologie », qui consiste en l'implantation chez la mère porteuse d'un embryon dont les gamètes proviennent des parents demandeurs, et « la maternité de basse technologie », où la mère porteuse est inséminée artificiellement avec le sperme du père demandeur."
Proposition d'un expert en droit, lors des auditions :
"Un dossier serait déposé et étudié par le centre de fertilité avant que le tribunal de la famille donne un agrément au projet. Au terme d'un délai de réflexion, on passerait alors à l'étape de la procréation. L'échevin de l'Etat civil procéderait ensuite à l'enregistrement de l'enfant et de ses parents avant que ne s'ouvre une période de contestation.
La juriste en droit familial suggère que le matériel génétique puisse également être transmis par la mère porteuse."
Vient la question suprême : l'éthique exige-t-elle d'obliger les parents à dire la vérité à leur enfant, ou est-ce contraire à la liberté ?