Une quarantaine de cliniques espagnoles pratiquant l’avortement sont actuellement en grève. Elles entendent protester contre "les persécutions" dont elles se disent victimes :
"On est en train de semer le doute sur le caractère légal de ce que nous pratiquons".
En réalité, ces cliniques font grève suite à des opérations policières visant à mettre fin à des interruptions volontaires de grossesse réalisées en dehors du cadre législatif.
L’Espagne a dépénalisé l’avortement en 1985 pour les cas de viol (jusqu’à 12 semaines), de malformation de foetus (jusqu’à 22 semaines) et lorsqu’il y a "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps). Cependant, la majorité des 91 000 avortements réalisés en 2005 a été réalisée sous le troisième motif, provoquant de nombreuses dérives : avortements pratiqués jusqu’au 8ème mois.
De son côté, la justice parle "d’enquête criminelle sur des faits graves" : 14 interpellations, 4 détentions, 3 fermetures de cliniques.
Sylvie
Il y a quelques jours, des médecins espagnols ont reconnu que 95% des avortements sont illégaux puisque la quasi-totalité des examens psychiques des femmes est fausse, ce n’est qu’un prétexte…
senex
Pauvre Europe !Il va falloir expier tout ça !