Diplômé de l'Essec, non-croyant, entrepreneur et coach, Sébastien Henry vient de publier un ouvrage intitulé Quand les décideurs s'inspirent des moines. Tout un programme. Objectif: se recentrer sur l'essentiel.
L'ouvrage propose d'utiliser les outils spirituels des moines bénédictins et bouddhistes zen -à commencer par la méditation-, pour retrouver sens et sérénité dans un quotidien pressant et stressant. L'ouvrage décline neuf principes de la vie monastique, transposables à l'univers de l'entreprise. Outre la prière et la méditation, véritable pilier du livre, l'auteur évoque la vie en communauté. Sur la solitude et le silence, l'auteur invite les décideurs à s'en nourrir comme le font les moines. «Passez 10 minutes, seul à ne rien faire, immobile». Cette nourriture de l'âme passe aussi par la lecture de textes sacrés. L'auteur traite aussi de l'amour et la compassion, de la stabilité, ou encore de l'obéissance. Le principe de la pauvreté est remplacé par la «sobriété» et l'éthique dans le business. Quant à l'hospitalité monastique, sa traduction dans le monde de l'entreprise, n'est autre que «recrutement».
Ce n'est pas pour rien que les moines ont façonné l'Europe.
Nicolas
Une vision utilitariste de la religion et de la spiritualité !
Jean Theis
La méditation boudhiste n’a rien à voir avec la méditation chrétienne.
PK
Comme le souligne Jean Theis, il y a un gouffre entre la méditation chrétienne et bouddhiste : cette dernière est totalement vide et mène nulle part… la première est centrée sur Dieu.
La description qu’en fait l’article (= vide) n’est donc nullement une référence monastique mais bien uniquement bouddhiste.
Et a priori, si la méthode monacale a des centaines d’années de recul pour prouver son efficacité, je crains que la méthode proposée soit surtout du vent car passant à côté de l’essentiel.
On va dire pour être positif que c’est un pas dans la bonne direction : c’est toujours mieux qu’entraîner les commerciaux à être des voleurs et des tueurs, comme c’est la règle aujourd’hui.