Une nouvelle résolution des Nations unies concerne l'intimidation, entendez l'intimidation qui serait en vigueur un peu partout dans le monde à l'égard des personnes LGBT :
[…] "« Nous regrettons que la question des intimidations proférées en raison de l’orientation sexuelle et l’identité sexuelle des enfants ou de leurs parents ne soit pas reflétée par cette résolution », a expliqué l’Union européenne.
Les Etats-Unis ont fait écho à de tels sentiments dans une intervention ad hoc, où ils ont souligné que les préoccupations de santé de la jeunesse LGBT devaient être reflétées dans le rapport du Secrétaire général qui devra être publié suite à la résolution. Certains pays d’Amérique latine, l’Australie et les pays nordiques se sont plaints à nouveaux que la résolution n’ait pas explicitement fait usage de l’expression « orientation sexuelle et identité sexuelle ».
La résolution contre l’intimidation a été largement reconnue comme une étape clé dans la promotion de la notion d’ « orientation sexuelle et identité sexuelle » dans les politiques de l’Onu. La terminologie a pourtant été rejetée pendant les négociations. Elle commande un rapport du Secrétaire général de l’Onu, dans lequel certains Etats espèrent pouvoir lire des commentaires à propos des intimidations à l’encontre des personnes qui s’identifient comme lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT).[…]
Il n’existe pour le moment aucun consensus sur la question de l’ « orientation sexuelle et identité sexuelle » aux Nations Unies. A chaque fois que le terme est mentionné dans une résolution, cela force les Etats à voter. Cette année, les opposants ont gagné du terrain.[…]
On accuse généralement les pays riches d’intimidation à l’Onu quand ils se servent de leurs richesses et de leurs ressources pour imposer leurs lignes politiques et leurs idéologies au reste du monde.[…]
Les Etats africains luttent pied à pied pour éviter que les Etats les plus riches ne leur imposent des pratiques qu'ils jugent inacceptables :
"« Le Conseil doit s’abstenir de voter des résolutions qui imposent des obligations inacceptables aux Etats membres », a déclaré l’Ambassadeur nigérien Usman Sarki. Il a invité les pays riches à arrêter de faire pression sur les autres pour qu’ils changent.[…]
« Nous nous battrons contre ces comportements sociaux inacceptables que l’on fait passer maintenant pour des droits de l’homme […] contre lesquels le peuple nigérien a légiféré, a-t-il ajouté. L’orientation sexuelle et identité sexuelle n’est pas et ne sera pas dans un futur proche une question de droits de l’homme pour le Nigéria. »
Des sentiments similaires ont été exprimés dans une déclaration du Groupe africain et dans celle des pays musulmans."[…]
Les pays africains ont un impact important aux Nations unies, et refusent en bloc l'enseignement dans les écoles des nouvelles notions sexuelles ainsi que la notion de "différents types de familles". En clair, ils sont archi-contre la théorie-qui-n'existe-pas, et refusent de considérer comme "famille" les duos homosexuels. Encore une once de bon sens dans ce monde de fous ?
Faustine
Question :
Vous citez l’ambassadeur nigérien et parlez du peuple nigérien… et faites sitôt référence au… Nigeria !
De quel pays s’agit-il donc ?
Car les Nigériens sont les habitants du Niger… et ceux du Nigeria sont les Nigérians ! [Vous avez raison; il s’agit peut-être d’une coquille dans le texte d’origine. Ou peut-être pas, car le Niger et le Nigéria sont au coude à coude avec la majeure partie des pays africains pour lutter contre les ingérences onusiennes. MB]
MEIERS
En fait la résistance des états africains aux pressions visant à la promotion de l’homosexualité dans leurs sociétés est admirable. Il faut toutefois voir que l’expérience et le souvenir de certains aspects négatifs de la colonisation peut très bien expliquer cette détermination. Je voudrais juste citer à cet égard un exemple que je connais de source familiale. L’un de mes oncles, né au début des années 20 avait rejoint l’Afrique pendant l’Occupation. Or certains coloniaux n’étaient pas issus de la crème de la société européenne de l’époque. Au Tchad, chaque soldat français avait recours aux services d’un jeune domestique africain un “boy”. Mon oncle m’a rapporté lors d’entretiens comment certains soldats européens traitaient les “boys”.Ils entretenaient des relations homosexuelles avec ces jeunes garçons.
Il est tout à fait clair que si aujourd’hui les pays européens essaient d’exercer des pressions pour promouvoir l’homosexualité dans les sociétés africaines, celà ne peux que raviver ces traumatismes datant de l’époque coloniale.
De nos jours les sociétés africaines ont gardées un rejet naturel de l’homosexualité, on pourrait se demander quel intérêt elles auraient à céder aux pressions occidentales, sinon pour favoriser un certain tourisme homosexuel européen en recherche de contacts exotiques, un schéma colonial en somme.
Il ne faut pas oublier non plus que l’Afrique a été christianisée au XIXème siècle par des missionnaires européens dévoués aux populations qui développèrent l’hygiène, la médecine, l’éducation. Toute une génération de dirigeants africains post-coloniaux avaient reçus leur éducation dans des écoles missionnaires.
Lorsque ces dirigeants se rendent compte qu’aujourd’hui un occident décadent renie les valeurs chrétiennes que ces missionnaires européens avaient apportées, il ne faut pas s’étonner qu’ils perdent tout respect pour les anciens colonisateurs.
Lors du dernier synode sur la famille au Vatican ce furent les évêques africains qui empêchèrent par leur position de principe la constitution d’une majorité qualifiée pour modifier la position de l’Eglise quant à l’accueil des homosexuels.
Il ne faut pas oublier que selon des projections de l’ONU la part de population blanche de l’humanité devrait tomber à environ 8% vers 2100. Dans le même temps la population africaine devrait atteindre une part de 38%.
Il ne reste donc plus que peu de temps à l’Occident pour redresser la barre sur cette question de l’homosexualité. Soit il s’engage plus avant sur la voie de la décadence et subira le sort qui fut en son temps celui de l’Empire romain, qui affaibli par ses moeurs dégénérées subit les invasions barbares de peuples jeunes, mais aux moeurs saines, bien que moins développés au plan culturel et technologique, soit il arrivera à retrouver les principes chrétiens qui ont fait sa grandeur. Il faut bien voir qu’une victoire des lobbys homosexuels ne serait qu’une victoire à la Pyrrhus car entraînant l’effacement définitif de la civilisation occidentale. Cette prédominance homosexuelle dans la société ne restera donc que comme une parenthèse malheureuse de l’histoire.
creoff
Déviances individuelles versus intéret général?
@meier N’est-ce pas déjà trop tard? La France, principal acteur des “droits de l’homme”, imposés à tous les pays d’Europe en échange de leur intégration prouve sur son sol les conséquences néfastes de cette interprétation qui place les déviances individuelles devant l’intérêt général.
Bravo aux africains d’oser défier cette extension abusive et intégriste du domaine des droits de l’homme qui détruit les fondements de nos sociétés, pour en faire des communautés d’intérêts particuliers, chacune ayant son droit de l’homme spécifique à défendre…
L’abus de “droits de l’homme” en particulier nuit gravement à la santé des états, et à l’idée éclairée des “droits de l’homme” en général.
ET si on revenait à l’intérêt général? Aux projets de nos nations? Ah oui, pardon, j’ai dit des gros mots! [En fait, ce qui est mis en évidence dans ce genre d’affaire, c’est que les “droits de l’homme” sont dévoyés parce que les nations en ont fait les “droits de l’homme sans Dieu”. Avec un éclairage chrétien, les droits de l’homme auraient une toute autre allure… Bon dimanche. MB]
bril
Le bon sens au Nigéria consiste en l’occurrence à coller dix ans en taule ceux qui affichent leur relation homosexuelle en public…
Quand on expose les faits, on les expose en entier. [Merci pour la leçon : je me le tiens pour dit. MB]
esprit libre
Merci au Salon Beige de relayer régulièrement les informations sur ce sujet essentiel dans le combat contre la subversion morale et sexuelle.
D’abord parce que les grands médias de pouvoir et d’argent se taisent car les lobbys ont intérêt à travailler dans la discrétion.
Ensuite parce que beaucoup de lecteurs du Salon Beige, de cathos solides et beaucoup dans l’Église ignorent que la subversion est portée par les instances internationales et, au sein d’elles, par les états occidentaux presque seuls et, en premier lieu, les États-Unis et la France.
Enfin, parce que des mouvements comme Femina Europa réagissent.
DUPORT
@ MEIERS
Vous tirez des raisonnements à partir de cas particuliers comme des soldats qui auraient eu des relations homosexuelles avec leur boy.
Vu le nombre microscopique d’homosexuels, sans doute encore plus microscopique au sein de l’armée que dans la population, on peut imaginer le nombre de cas possibles…
Sans compter ceux qui, même homo, ne l’auraient pas fait parce qu’ils préfèrent quelqu’un de plus âgé ou par conviction religieuse ou par racisme, ou par peur de maladies etc…
Bref cela n’a put qu’être anecdotique…
MEIERS
@DUPORT
Dans mon courriel je parlais effectivement “d’un exemple”, donc si vous voulez d’une anecdote. Cependant je considère ce témoignage de mon oncle comme plausible. Il ne faut pas oublier qu’il existait à cette époque des unités coloniales françaises (bataillons d’Afrique, Légion étrangère) qui recrutaient expréssément dans le milieu de la pègre française et européenne. Quand vous parlez des “convictions religieuses” qui se seraient opposées à ce genre de comportement je ne suis pas convaincu qu’elles aient été très profondes dans ce genre de milieu. D’autre part depuis quand le racisme a t-il été un obstacle à des abus sexuels sur une population conquise? La colonisation a à cet égard produit le pire et le meilleur, certaines troupes coloniales d’une part, les missionnaires dévoués de l’autre.
Ce qui n’est nullement anecdotique par contre sont les pressions exercées aujourd’hui sur les gouvernements africains pour les amener à promouvoir l’homosexualité, ce qui était le sujet principal de l’article et que j’ai donc commenté.
Il faut voir que la tradition orale est restée vivace en Afrique. Des familles dont l’un des membres a subi ce genre d’abus ne manqueront pas de faire le rapprochement avec les gouvernements européens actuels cherchant à modifier l’attitude traditionnelle des sociétés africaines quant à l’homosexualité
MEIERS
@bril
Lorsque vous citez l’exemple du Nigéria, condamnant l’homosexualité ouverte à dix ans de prison, il faut distinguer. En France, l’homosexualité n’a pas été en soit pénalement répréhensible (sauf cas d’outrage public à la pudeur, détournement de mineur, à une époque où la majorité civile était fixée à 21 ans). Dans d’autres pays occidentaux comme l’Allemagne l’homosexualité masculine, même entre adultes consentants était, jusqu’à la fin des années 60 passible de prison. Le cas était le même dans plusieurs états membres des Etats-Unis.
N’y a t-il pas une forme d’arrogance coloniale à reprocher au Nigéria sa politique pénale, alors que nombre d’Etats occidentaux avaient la même il y a moins de 50 ans et que ce sont eux qui ont abandonnés le consensus répressif sur cette question?