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France : Politique en France

«Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir»

Philippe Oswald dans Famille chrétienne dénonce le spectacle offert par nos politiques, tant à travers le vaudeville inventé par Giscard, que par l'affaire Clearstream :

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"Comment ignorer le tort fait à la vie politique et donc au bien commun de notre pays ? Quel accueil, par exemple, attendre du plan de lutte contre « les nouvelles formes de violence » à l’école, quand la violence le dispute à la désinvolture au sommet de l’État ?

Face à l’urgence de retisser le lien social, de rétablir la solidarité et la fraternité, il est grand temps que les responsables politiques recouvrent l’exemplarité inhérente à leur fonction. Ils sont les garants et les premiers serviteurs de la concorde nationale que vise la Constitution. Il leur revient de nous entraîner dans la voie qui monte, celle que désigne et balise l’encyclique sociale de Benoît XVI, Caritas in veritate ; non de nous offrir le spectacle de la futilité, de la rivalité et de la haine.

Persévérer sur cette pente, ce serait semer le vent pour récolter la tempête : «Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir» (Rivarol).

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5 commentaires

  1. La Révolution tisse le piège dans lequel elle s’engouffre.

  2. encore eût-il fallu “estimer” l’un ou l’autre acteur implicitement évoqué.

  3. Philippe Oswald, après avoir fait voter SARKOZY au premier tour des présidentielles, vient de comprendre que pour obéir, il faut estimer, à la mesure de la moralité des dirigeants politiques : bel aveu de non claivoyance.

  4. J’ai résilié mon abonnement à Famille Chrétienne après leur prise de position honteuse en faveur de NK au moment des présidentielles. Comment peut-on à ce point manquer de discernement ? Hélas, madame Guillaume ne risque-t-elle pas de reprendre sa plume pour la même cause la prochaine fois ? On rouspète, on moralise mais on re-vote pour les mêmes et on enfonce encore un peu plus le pays !… Navrant…le mot est faible !

  5. Et vous, Oswald, que faîtes-vous (je reprends vos propres termes) «face à l’urgence de retisser le lien social, de rétablir la solidarité et la fraternité»? Quel lien tissez-vous avec vos frères et compatriotes musulmans, quand vous faîtes de votre hebdomadaire le relai communautariste des néo-cons francais générateurs de tensions, en mettant en exergue d’un numéro et de votre site électronique le non-problème de la burqa, avec un article* précédé d’un petit sondage biaisé? Il est «grand temps que les responsables» médiatiques «recouvrent l’exemplarité inhérente à leur fonction», Oswald. Il vous revient, «de nous entraîner dans la voie qui monte, celle que désigne et balise l’encyclique sociale de Benoît XVI, Caritas in veritate**; non de nous offrir le spectacle de la futilité, de la rivalité et de la haine» inter-communautaire.
    * http://www.famillechretienne.fr/societe/politique/creation-d-une-mission-d-information-sur-la-burka_t7_s37_d52815.html?mode=allcomments&PID=1
    ** Vérité…? Moins de 400 burqas en France, d’après une statistique du Ministère de l’Intérieur; accrochez la dans votre salon, Oswald

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