Le Patriarche gréco-catholique Gregorios III, chef de la plus grande communauté catholique en Syrie, déclare à l'AED, suite au discours prononcé le 26 juillet par Bashar al-Assad, dans lequel il déclarait que ses forces ne pouvaient pas combattre à la fois contre Daesh, le Front Al-Nusra et les autres groupes de miliciens.
« Quand il [l’Occident] aide directement les modérés en Syrie, alors il aide indirectement l’État Islamique. Si vous donnez un jour de l’argent aux groupes faibles et modérés, il se retrouvera le lendemain entre les mains des groupes combattants les plus forts. Nous voyons cela arriver tous les jours. »
La coalition dirigée par les États-Unis a effectué des frappes aériennes et fourni une aide militaire pour aider les forces kurdes de Syrie qui luttent contre l’EI à Kobani sur la frontière turque, et offert son soutien à l’armée syrienne libre, malgré les craintes que cette aide ne soit transmise – et même vendue – à des groupes extrémistes.
« Nous nous battrons et ferons tout notre possible pour garder les chrétiens autant que possible dans le berceau du christianisme. Les chrétiens du Proche-Orient ont un rôle important – mission, présence et dialogue. Nous ne nous intéressons pas qu’aux chrétiens ; nous essayons de promouvoir le dialogue et nous prenons soin de tout le monde. »