Suite aux propos du ministre du Logement, Cécile Duflot, en faveur d’une dépénalisation du cannabis, le Dr Xavier Laqueille, chef du service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, déclare à Famille chrétienne :
"je vous réponds en tant que médecin que cette substance a une toxicité indéniable. Le comparer à l’alcool ou le tabac pour en libéraliser l’accès n’a pas grand sens. Ce n’est pas parce que ces deux derniers produits ont des conséquences délétères sur la santé que cela justifie sa dépénalisation. […] Mais que l’on ne nous fasse pas dire que le cannabis est une drogue douce. Pour ma part d’ailleurs, je n’emploie pas ce terme dont la définition scientifique est floue. Nous ne pouvons être les cautions médicales de choix politiques avec une instrumentalisation de l’addictologie. […]
Les complications du cannabis sont de trois ordres : psychiatriques (dépendance, troubles anxieux et psychotiques, aggravation de toutes les pathologies mentales…), cognitives (troubles de la mémoire et des capacités exécutives) et cancéreuses (dans une cigarette de cannabis, il y a quatre fois plus de goudron que dans une cigarette de tabac). […] En fait, pour les médecins, la consommation de cannabis chez l’adolescent ou l’adulte jeune est un indicateur de difficultés psychoaffectives et demande une évaluation psychopathologique."
Guiharan
Drogue douce ? Il y a des champignons vénéneux mortels, et d’autres légèrement moins toxiques… mais il n’existe pas de “poison doux” ! Il serait plus juste de parler de poisons lents ou rapides.
http://www.drogues-dependance.fr/cannabis-effets_et_dangers.html
YannH
Je ne sais plus qui a dit :” 100% des consommateurs de drogues douces ne passent pas aux drogues dures, mais 100% des consommateurs de drogues dures ont commencé par les droques douces”.
Cela me semble juste et suffisant.
panouf
Surtout que quand on parle de grosses consomations de tabac, on pense à quelqu’un qui a fumé 3 paquets par jours pendant 40ans.
Vous en connaissez, vous, des gens qui ont fumés 60 bedos par jour pendant ne serait-ce que 10 ans?
Comparons ce qui est comparable
Philippe Régniez
Pour ce qui est des (m)effets du canabis, la lecture du “Charles Baudelaire” par Théophile Gautier mérite le détour. On nous bassine depuis des lustres avec une vision romantique d’un Baudelaire drogué, d’un Baudelaire qui tirait toute son inspiration de la drogue. Tout cela est absolument faux, et les jugements de Baudelaire, et de ceux qui participèrent aux mêmes expériences, sont sans appel. Encore une désinformation idéologiquement orientée qu’il conviendrait de faire tomber.
Struyven Mare-thérèse
Il n’y a pas de drogues douces ! Ne fut-ce qu’en parlant de l’accoutumance ! Je suis fumeuse depuis 40 ans et j’ai tellement de mal à me débarrasser de cette envie ! Je ne cesse de faire des arrêts….mais reprends !
Je connais les ravages du cannabis, une personne de ma famille en ayant consommé en son temps ! Pas de goût pour l’effort, pour l’étude, décrichage scolaire et j’en passe. Je suis heureuse qu’il ait pu stopper complètement depuis des années, grâce au fait qu’il se soit marié. Il n’a jamais repris et n’est pas retombé pour autant sur la cigarette. J’en remercie le Seigneur de tout mon coeur car il m’est cher ce jeune !