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Pays : Espagne

Le cercle vicieux de l’économie espagnole

Lu sur Atlantico :

"Selon Joseph Stiglitz, un cercle vicieux va s'installer entre l'Etat espagnol et ses banques, chacun finançant les déficits de l'autre : « Le système fait que le gouvernement espagnol renfloue les banques et que les banques renflouent le gouvernement », a expliqué le prix Nobel d'économie à Reuters.

Les ministres des Finances de la zone euro ont accepté samedi de prêter jusqu'à 100 milliards d'euros à l'Espagne afin de lui permettre de renflouer ses banques en difficulté. Mais ces emprunts vont encore accroitre le ratio d'endettement dette-PIB de l'Espagne, rendant encore plus problématique pour le pays l'émission d'obligations souveraines sur les marchés internationaux. Or, les banques espagnoles, dont la Banque d'Espagne, furent les premières à acheter la dette du pays en 2011, selon un rapport de la banque centrale espagnole. Le gouvernement risque donc de solliciter l'aide des établissements qu'il est en train d'essayer de sauver. 

« C'est de l'économie vaudoue », a estimé Joseph Stiglitz dans l'interview accordée vendredi à Reuters, avant que les détails du plan ne soient connus. « Ca ne marchera pas et ça ne marche déjà pas".

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4 commentaires

  1. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le FESF (qui pour l’instant n’est pas encore opérationnel – il doit démarrer en juillet 2012) n’a pas de fonds.
    Il est en effet censé emprunter sur les marchés, à un meilleur taux que l’Espagne, parce qu’il s’appuie sur les garanties apportées par les pays de la zone euro.
    Parmi ceux-ci, l’Allemagne bien sûr, mais aussi la France (qui garantit le FESF à hauteur de 20% environ) et.. l’Espagne, qui garantit le FESF à hauteur de 11%. Ce qui fait 92 Mds d’euros.
    Alors que son besoin d’argent frais pour renflouer ses banques pourrait monter jusqu’à… 100 Mds d’euros !
    Ceci suffit à démontrer l’inanité de la démarche.

  2. Les banques se sont endettées en prêtant de l’argent à des entreprises de construction non fiables, tandis que l’on faisait progresser artificiellement le marché du bâtiment en proposant des taux d’intérêt très bas aux acheteurs. Les Espagnols étaient très tentés car le marché de la location était quasiment inexistant. C’est vraiment l’appât du gain des plus riches (banques, promoteurs immobiliers et entrepreneurs de travaux publics) qui a entraînés les plus petits dans la ruine. Et maintenant il faut aider ces banques avec les impôts des contribuables qui se retrouvent de plus en plus au chômage (desindrustrialisation, déconsommation du fait de la dénatalité, etc…)c’est ahurissant. De qui se moque-t-on?

  3. Ce que dit “c” est la stricte vérité qui n’est jamais dite dans les médias.

  4. C’est le système USA

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