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Pro-vie

“Quel grand malheur pour le monde de se priver de ces milliers de lucioles d’amour !”

“Quel grand malheur pour le monde de se priver de ces milliers de lucioles d’amour !”

Florence Cotte, née en 1968 et mère de 7 enfants, vient de publier un témoignage sur l’un de ses fils, Louis-Marie, un chemin vers le Ciel, éprouvé par la maladie et décédé dans sa dix-huitième année d’une ataxie télangiectasie. Cette maladie rare, neurodégénérative, affecte de nombreuses parties du corps et provoque de graves incapacités. L’ouvrage, préfacé par Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence, raconte la vie de cette famille éprouvée et la croissance et dégénérescence de ce garçon toujours joyeux et affectueux.

Lors d’un colloque consacré à cette rare maladie, les parents de Louis-Marie ont été choqués d’entendre, au milieu d’interventions de qualité, celle d’un médecin se félicitant d’avoir pu mettre au point, grâce aux dons du téléphone, un dosage qui rendait possible la détection de cette maladie avant la 12e semaine de grossesse afin de pouvoir éliminer rapidement l’enfant… :

Je me suis demandé avec horreur quelle pouvait être la réaction des jeunes malades présents dans la salle, d’entendre que c’était un réel soulagement et un grand “progrès” de pouvoir supprimer les embryons malade…

Quel manque d’humanité, et quel manque d’épiderme de la part de ce médecin qui ne percevait même pas le malaise que pouvait occasionner de tels propos dans le coeur des jeunes ! […] Comment peut-on d’une main tenter de soigner des malades et de l’autre les tuer… ? C’est une atrocité qui malheureusement ne saute pas au coeur de tout le monde. Je pleure en pensant à tous ces enfants déchiquetés et mis dans des poubelles, à toutes ces étoiles dont nous nous privons volontairement et sans sourciller, à tous ces parents qui creusent leur malheur sans le savoir en se privant des mots d’amour de ces enfants fragiles, en se privant de l’agrandissement de leur coeur que ces enfants leur auraient immanquablement offert.

Je pleure aussi en pensant à tous les frères et soeurs d’enfants handicapés et avortés qui apprennent un jour ou l’autre que leurs parents n’ont pas voulu accueillir leur fragilité, qui apprennent  que l’amour de leurs parents n’est pas inconditionnel et qu’ils ont donc intérêt à être eux-mêmes “satisfaisants”.

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