Christophe Plotard revient dans Valeurs Actuelles sur le colloque organisé par la sénatrice UMP de Paris, Marie-Thérèse Hermange, sur les cellules souches adultes le 22 novembre dernier au Sénat. La sénatrice explique le retard pris par la France dans ce domaine :
" À plusieurs reprises ces dernières années, j’ai cherché à obtenir un bilan des recherches menées sur les cellules adultes, mais j’avais du mal à avoir une synthèse. Or, il est important pour nous, parlementaires, de savoir quelles sont les avancées dans des domaines autres que les recherches sur les cellules souches embryonnaires (…) Même si ça n’est pas dit officiellement, l’ensemble des fléchages financiers sont faits en direction des recherches sur les cellules souches embryonnaires."
L’article revient également sur l’imposture scientifique des recherches sur les cellules embryonnaires :
"Le texte actuel, promulgué en août 2004 après deux ans et demi de débats parlementaires, interdit par principe les recherches sur l’embryon, mais les autorise par dérogation « lorsqu’elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs ». Le problème, c’est qu’aucune, pour l’instant, n’a produit de telles avancées."
L’implication des catholiques dans la révision des lois bioéthique en 2009 sera d’autant plus importante que :
"(…) les scientifiques les plus impliqués dans les recherches sur l’embryon n’ont à l’évidence pas l’intention de renoncer à une demande pour laquelle ils militent depuis des années, à savoir l’autorisation du clonage thérapeutique. Une revendication reprise l’an dernier dans deux rapports publiés à quelques mois d’intervalle, l’un par Alain Claeys, l’autre par Pierre-Louis Fagniez, député UMP aujourd’hui conseiller auprès de la ministre de la Recherche, Valérie Pecresse."