Lors du point de presse de ce début
d'après-midi, le P. Lombardi a fourni quelques détails sur les
premières heures de Benoît XVI à Castelgandolfo, après s'être
entretenu téléphoniquement avec Mgr. Gänswein. Le Pape émérite,
qui est serein, a suivi plusieurs journaux télévisés et apprécié
le travail des journalistes comme la manière dont il a été salué
au départ du Vatican et à son arrivée à Castelgandolfo hier.
Après dîner, il a brièvement marché dans le palais. Il a passé
une bonne nuit et a célébré ce matin comme à l'accoutumée sa
messe à 7 h, suivie du bréviaire. Une promenade est prévue dans
les jardins après 16 h pour le rosaire.
Il a apporté des livres de
théologie, d'histoire et de spiritualité et lit en ce moment un
ouvrage d'Hans Urs von Balthasar.
Le Directeur de la Salle de Presse
a par ailleurs indiqué que hier à 20 h le Substitut de la
Secrétairerie d'Etat Mgr. Becciù a adressé une lettre circulaire
aux représentations diplomatiques du Saint-Siège pour notifier que
durant la vacance les affaires urgentes doivent être transmises au
Cardinal Doyen Sodano. Ce matin, Mgr. Becciù s'est rendu au palais du
Latran pour y sceller les appartements pontificaux.
Lecteur
Ce serait génial si quelqu’un de l’entourage proche de Benoît XVI pouvait nous communiquer de temps en temps des ouvrages qu’il lit (eg ici, quoi de H. Urs von Balthasar ?) Quelle inspiration des lectures ce serait !
Comment faire, vu qu’il n’y ait plus de twit ? Mgr Gänswein en a-t-il un ?
Jean Ferrand
C’est bien le cardinal Sodano, Doyen du Sacré Collège, qui est le personnage principal du Vatican, pendant l’intérim du Saint-Siège, et non pas le cardinal camerlingue.
Jo
Merci pour ces nouvelles !
nicole
Voir les images sur
http://www.photogallery.va/content/photogallery/fr/28feb2013.html
RL
Je croyais que Hans Urs von Bathasar était a prendre avec des pincettes. Sa théorie du “on ira tous au paradis” me parait, du haut de mes maigres compétences théologiques, contraire à la doctrine de toujours de l’Eglise.
Du Désert
Pas de théorie de “l’enfer vide” chez Von Balthasar… Il s’en est lui-même défendu après toutes les inepties qu’on a dites à son sujet (pas le temps de traduire… scusate!):
«La soluzione da me proposta, secondo la quale Dio non condanna alcuno, ma è l’uomo, che si rifiuta in maniera definitiva all’amore, a condannare se stesso, non fu affatto presa in considerazione. Avevo anche rilevato che la Sacra Scrittura, accanto a tante minacce, contiene pure molte parole di speranza per tutti e che, se noi trasformiamo le prime in fatti oggettivi, le seconde perdono ogni senso e ogni forza: ma neppure di questo si è tenuto conto nella polemica. Invece sono state ripetutamente travisate le mie parole nel senso che, chi spera la salvezza per tutti i suoi fratelli e tutte le sue sorelle, “spera l’inferno vuoto” (che razza di espressione!). Oppure nel senso che chi manifesta una simile speranza, insegna la “redenzione di tutti” (apokatastasis)condannata dalla Chiesa, cosa che io ho espressamente respinto: noi stiamo pienamente sotto il giudizio e non abbiamo alcun diritto e alcuna possibilità di conoscere in anticipo la sentenza del giudice. Com’è possibile identificare speranza e conoscenza? Spero che il mio amico guarirà dalla sua grave malattia – ma per questo forse lo so?»
(Cf.: Nel 1981 e nel 1987, l’autore pubblicò due volumetti sulla sua opinione e la disputa che ne seguì.
Ultima edizione italiana: H. U. VON BALTHASAR, Sperare per tutti. Breve discorso sull’inferno, Milano, Jaca Book, 1997. Cfr M. PARADISO, «Von Balthasar e l’inferno», in Avvenire, 22 novembre 1995, 24.)
Basti questo testo a quanti ripetono per abitudine la formuletta dell’«inferno vuoto» della quale sono responsabili le «fin troppo grossolane deformazioni sui giornali».