Le 1er août, le Prince Jean d'Orléans, duc de Vendôme, fils d'Henri d’Orléans, comte de Paris, a publié un communiqué dans lequel il se présente comme l'héritier en lieu et place de son frère aîné, François d'Orléans, comte de Clermont, lourdement handicapé à la suite d'une toxoplasmose. Il s'appuie pour cela sur un acte du défunt comte de Paris (1908-1999) daté du 25 septembre 1981, par lequel il excluait le prince François de la succession dynastique, sans possibilité d'y revenir. :
Le 20 août, son père le Comte de Paris a contesté ce communiqué :
"[…] Devenu chef de la Maison de France à la mort de son père en 1999, le nouveau comte de Paris et duc de France est conformément aux Lois fondamentales du Royaume, revenu sur ces exclusions nulles et non avenues et a rappelé que « nul n’a le pouvoir de modifier l’ordre dynastique et d’écarter de la succession un prince de sang royal de France sauf à accepter son abdication dûment signée ». Se conformant encore strictement aux Lois qui gouvernent la Maison de France, il a ainsi indiqué à la Noël 2015, par testament, qu’après son trépas, et si son fils aîné François, comte de Clermont, lui survit, ce dernier deviendra Chef de la Maison Royale de France avec le titre de Comte de Paris. Il sera ainsi « le Roi virtuel et son frère puiné, Jean, le Régent réel entouré d’un Conseil de Régence et conservera le titre de Duc de Vendôme avec les Armes de Dauphin » . Le fait que ce dernier soit effectivement, par les lois de la République, le tuteur légal de son frère aîné n’y change évidemment rien et, incidemment, conforte par la même son statut de Régent sur le plan civil."
Il faut dire que de savoir qui sera le prochain roi de France est la préoccupation principale des Français…