Nous sommes au printemps et – comme la fête de Pâques – cette saison nous invite à renaître, à faire jaillir l’homme nouveau en nous avec le Christ Ressuscité, à rayonner de la lumière de Dieu.
Mais qu’est ce qui peut nous aider à vivre ce renouveau, à laisser fleurir en nous les grâces du Seigneur ? Son infinie miséricorde !
L’octave de Pâques – les huit jours qui suivent Pâques – nous amène au dimanche de la Miséricorde Divine. Dieu est miséricorde et celle-ci s’est incarnée en son Fils, Jésus, qui nous lave de tous nos péchés, faisant de nous des hommes et des femmes appelés à une vie nouvelle. Sa miséricorde est offerte sans condition et à toute l’humanité.
« Par sa douloureuse passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. » ; Sainte Faustine, à travers son petit journal, nous a transmis les prières qu’elle a reçues de Jésus dans ses apparitions et notamment le chapelet de la miséricorde divine.
Ce chapelet peut faire l’objet d’une neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde divine ; elle débute alors le vendredi saint, soit neuf jours avant. Chaque jour, le chapelet est récitée pour un groupe d’âmes particulier, qui sont toutes invités à goûter à la miséricorde de Dieu :
- les âmes des pécheurs (jour 1),
- les âmes sacerdotales et religieuses (jour 2),
- les âmes pieuses et fidèles (jour 3),
- les âmes de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus (jour 4),
- les âmes des hérétiques et des apostats (jour 5),
- les âmes douces et humbles et celles des petits enfants (jour 6),
- les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la miséricorde de Jésus (jour 7),
- les âmes du purgatoire (jour 8),
- les âmes froides (jour 9).
Si nous le pouvons, nous pouvons réciter ce chapelet à 15h, l’heure de la divine miséricorde: l’heure de la mort du Christ.