Liberté politique rend compte d’une tribune (texte complet, v.o.) de l’archevêque de Sydney dans le Sunday Telegraph australien.
Ce que nous avons vu, de la part des prophètes de malheur, c’est la diffusion d’une hystérie bénigne ["mild hysteria"] – semi-religieuse, si l’on veut, mais dangereusement proche de la supersition.
Je suis profondément sceptique quant à une responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, mais je reste ouvert à de nouveaux arguments.
Je serais surpris si la pollution industrielle et les émissions de carbone n’avaient aucun effet nocif.
Mais trop c’est trop.
Certes, le fait d’être un cardinal catholique ne donne normalement pas de compétence pour intervenir sur une question scientifique… à moins que la question soit justement devenue tout autre chose qu’une question d’abord scientifique.
tol
la question est qui manipule les peurs ?
Exupéry
Certes, les risques écolgiques existent à moyen terme, mais leur danger principal n’est pas là. Ce sont surtout des “chiffons rouges” que l’on agitte pour détourner les gens des véritables risques géopolitiques et (im)moraux qui sont autrement graves et urgents.
Même les vertus sont ainsi déplacées, par exemple, le souci de pureté, la notion d’acceptation de contraintes en vue d’un bienfait supérieur, ont désertés la vie morale pour être transférés dans le domaine de l’écologie. Celle-ci est de plus en plus une écolâtrie tendant à devenir une nouvelle religion. Malheureusement bien des catholiques tombent dans le piège.
Pois Chiche
C’est bien qu’un prélat exprime une opinion scientifique qui ne soit pas à la remorque de la pensée unique.
Le “peuple de Dieu” a besoin d’être guidé vers la vérité, quel que soit le sujet.