Jean-Marie Le Méné fait état du paradoxe du projet de révision de la loi de bioéthique concernant la recherche sur l'embryon. Ce projet prévoit d'affaiblir considérablement les conditions de dérogation, alors même que ce système de dérogatoire est devenu caduc. En effet, les dérogations temporaires votées par le Parlement n'avaient de raison d'être que dans la mesure où il y avait un doute sur l'existence de méthodes alternatives d'efficacité comparable. Or aujourd'hui, nous savons que ces méthodes alternatives existent :
"aucune des perspectives brandies devant l'opinion publique, que ce soit en médecine régénérative, en thérapie cellulaire ou pour les besoins de l'industrie pharmaceutiques, ne nécessite le recours aux cellules souches embryonnaires humaines".
Dans le domaine thérapeutique,
"tous les progrès cliniques enregistrés depuis des années par la communauté internationale dans le champ des cellules souches l'ont été grâce à des cellules souches d'origine non embryonnaire".
Jean-Marie Le Méné constate que depuis 2004, la France a donné la priorité à la recherche sur l'embryon et que, ce faisant, elle a accumulé le retard dans le domaine de la recherche sur les cellules souches adultes ou reprogrammées.
"Pendant combien de temps la complaisance pour le marché imposera-t-elle aux patients de supporter un retard d'investissement dans les cellules souches d'origine non embryonnaire, les seules qui donnent déjà des traitements aux malades d'aujourd'hui ?"
Sancenay
…tant que l’idéologie invoquée par Monseigneur Aillet n’aura pas été percée totalement à jour et été battue en brèche.
C’est hélas ce que ne semblait pas avoir appréhendé l’assurément très brave Jean-Marie Le Méné, comme nombre de ses amis , qui écrivait “ce qu’il y a de nouveau …” dans une de ses dernières lettre à propos des manoeuvres de Madame Bachelot.
Il n’y a hélas justement rien de nouveau dans l’idéologie éculée du système qui de phases révolutionnaires en phases révolutionnaires au sens autant physique qu’intellectuel du terme, nous amène à l’hiver démographique ainsi, au demeurant , et de manière liée, qu’ à la ruine économique que nous connaissons.
Monseigneur Schneider , le grand Evêque Kasakh qui sait mieux que quiconque ce que ce que résister à l’esprit dévastateur des totalitarismes matérialistes veut dire, expliquait récemment : c’est un grand malheur que l’Eglise, en condamnant le communisme,n’ait pas condamné explicitement également sa source…
Il reste pour les bonnes volontés qui veulent s’atteler à la rude tâche, à lire et à faire lire les excellents ouvrages sur l’anthropologie des Lumières du Professeur Xavier Martin , aux Editions Dominique Martin Morin, qui démontrent parfaitement toute l’horreur et la vanité de l’utilitarisme des “pseudos philosophes “, Voltaire en tête, réduisant l’homme, et qui plus est la femme à l’état d’un simple matériau.
Volilà pourquoi aussi aujourd’hui les piteux clônes de ces obscures philosophes, les folles “élites” auto-proclamées, tentent de vérouiller davantage un enseignement de l’histoire pourtant déjà bien vidé de tout sens.
marcantoine
Oups cher Sancenay vous n’aidez pas beaucoup le très “courageux” Le Méné. Votre démonstration est pertinente mais un poil hors sujet !
Sancenay
à marcantoine,
Merci de me préciser pourquoi et comment. Car je crois ici m’efforcer d’aider tout au contraire les fidèles du Professeur Lejeune comme je l’ai toujours fait, certes modestement depuis que j’ai eu le plaisir de rencontrer jadis celui-ci.
Lisez Xavier Martin et vous comprendrez mieux comment ce que dénonce très justement Monsieur Le Méné est l’aboutissement parfait de la révolution.
Or en disant que l’attitude de Madame Bachelot , parmi d’autres, comportait quelque novation , Jean-marie Le Méné , volens nolens, réduisait le champ du combat.
Je ne suis pas médecin, mais il me semble que pour guérir un mal il faut davantage traiter la cause que l’effet, même si, en l’occurrence il est utile et même urgent de tenter de traiter l’effet .
Je suis d’ailleurs convaincu qu’hélas il est quasiment impossible de sauver à court terme les embryons en France sans passer par l’incontournable débats de fond qui appellera assurément tant de sacrifices.
En disant cela je ne crois pas déroger à ma totale solidarité avec le combat de la Fondation Lejeune et à l’esprit même de celui dont la vie l’a inspirée, le Professeur Lejeune ,dont le but profond , comme assurément celui de Jean-Marie Le Méné, est avant toute chose le triomphe de la Vie.
Marie
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