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Environnement / Institutions internationales

Réduire nos émissions de CO₂ en Europe ne sert à rien

Réduire nos émissions de CO₂ en Europe ne sert à rien

Le débat sur la transition écologique est malheureusement le grand absent des débats politiques alors qu’il s’agit sans doute d’une énorme imposture, qui permet de justifier l’augmentation de la fiscalité sous prétexte de “sauver le climat” tout en enrichissant des multinationales profitant de l’aubaine (voitures électriques chères et financées en partie par nos impôts) .

Une fois de plus, l’idéologie moderniste, athée et faussement humaniste impose une vision où l’homme pourrait tout contrôler comme le début de la vie (avortement, contraception), la fin de vie (euthanasie, suicide assisté) et maintenant le climat. Cette propagande est d’autant plus insupportable et dangereuse qu’elle a une influence néfaste sur les jeunes générations qui pensent désormais que le fait de refuser d’avoir des enfants pourrait changer le climat. On pourrait faire le parallèle avec la propagande antiraciste des années 80 et 90 où toute une génération a été intoxiquée par l’illusion de la société multiculturelle avec les résultats que l’on observe maintenant.

L’association des climato-réalistes publie des articles très intéressants qui mériteraient une plus large diffusion et surtout propose des arguments que nous aimerions voir repris par certaines personnalités politiques pourtant courageuse sur d’autres sujets. Cet article sur l’inutilité de la décarbonation est un exemple intéressant :

Depuis 30 ans le débat est ouvert sur la responsabilité humaine à l’égard du climat. Ce débat oppose les « climato-croyants » qui sont certains que l’homme est responsable des variations climatiques ( voire météorologiques),  et les « climato-sceptiques » qui mettent en doute cette conviction. Force est de constater que ce sont les partisans du premier point de vue qui ont jusqu’à présent gagné et qui dictent la politique mondiale, non seulement aux Nations Unies et d’abord au sein de leur prolongement le GIEC qui les inspire – mais aussi au niveau des gouvernements, des grandes institutions internationales, et plus généralement des forces économiques et des médias du monde entier ou presque.

Dans ces conditions,vouloir aujourd’hui expliquer que le climat a toujours changé et que l’homme n’est pour rien ou peu de chose dans ses variations actuelles est pour l’instant une cause perdue.

La note qui suit court-circuite ce débat en posant la question simple suivante: « Ce que nous pouvons faire pour réduire  nos émissions peut-il servir à quelque chose ? »

Elle montre de manière imparable que la réponse à cette question est  négative : ce que nous pouvons faire en suivant  les demandes du GIEC de réduire puis de supprimer nos émissions de CO₂ ne  peut servir à rien car les faits et les chiffres s’y opposent, que l’homme ait une influence sur le climat ou non. 

C’est toute la politique mondiale qui tombe ainsi à l’eau (…)

1 – Dans le « Résumé à l’intention des décideurs » (SPM) des travaux de son premier groupe de travail (WGl), le GIEC s’exprime ainsi en 2021 (Cf. fig. SPMl0):

« Le présent rapport AR6 réaffirme avec un haut degré de confiance la conclusion du rapport précédent AR5 quant à l’existence d’une relation presque linéaire entre les émissions cumulées de CO₂ d’origine anthropique et le réchauffement terrestre …

Chaque millier de milliards de tonnes (1 000 milliards) d’émissions cumulées de CO₂ est probablement à l’origine d’un réchauffement de la surface terrestre compris entre 0,27°C et 0,63°C, dont la meilleure estimation est de 0,45°C …

Cette relation implique que la suppression totale des émissions anthropiques de CO₂ est une nécessité pour stabiliser la hausse de la température terrestre due aux activités humaines… ».

2 – Avec environ 2,7 milliards de tonnes d’émissions annuelles de CO₂ sur un total mondial de 34,3 milliards, l’Union européenne est actuellement à l’origine de moins de 8 % des émissions anthropiques planétaires. (Source: BP Statistical Review 2023).

3 – En conformité avec les demandes du GIEC, l’Union européenne a décidé en juin 2021 dans la ligne de son « Pacte Vert » de 2019 de supprimer totalement ses émissions de CO₂ à l’échéance de 2050. Cette suppression réduirait de 37 milliards de tonnes ses émissions cumulées d’ici 2050 par rapport à ce qu’elles auraient été sans changement (Cf Annexe 1).

4 – En retenant la conclusion du GIEC d’une élévation de la température terrestre de 0,45 C pour 1000 milliards de tonnes émises, il apparaît que l’impact correspondant sur la température terrestre serait une réduction de 0,017 degré centigrade en 2050, et de 0,078 degré centigrade en 2100, soit de moins d’un dixième de degré à cette échéance (Cf. Annexe 1). Chacun s’accorde donc à reconnaître que les efforts de l’Union européenne n’ont de sens que si le reste du monde réduit puis supprime également ses émissions comme le demande le GIEC.

5 – Beaucoup d’autres pays développés ne font pas preuve de la même détermination que l’Union européenne. C’est notamment le cas des États-Unis qui ne prennent pas véritablement de mesures concrètes pour supprimer leurs émissions de CO₂ d’ici 2050 et continuent à exploiter massivement leur pétrole et leur gaz de schiste, de même que le Canada ses schistes bitumineux.

6 – Mais ce sont désormais surtout les pays en voie de développement qui ont la main. Ils sont en effet actuellement à l’origine de 66 % des émissions annuelles de CO₂ planétaires, et ils vont accroître de 13 % ces dernières d’ici 2040 d’après leurs communications officielles (Stated Policies) à !’Agence Internationale de !’Énergie, ce qui portera leur proportion au sein des émissions planétaires à 76 % à cette date (Cf. Annexe 2).

7- De même que les autres nations du Sud-Est asiatique, l’Inde, désormais le pays le plus peuplé de la planète, augmentera ainsi d’environ 50% ses émissions de CO₂ au cours des 20 années à venir (Cf. Annexe 2). La Chine a également relancé récemment un programme massif de construction de centrales à charbon. Elle a pris conscience que, plus elle mettait en service d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, plus il lui fallait construire en même temps de centrales thermiques pour pallier leur intermittence les jours sans vent et les heures sans soleil.

8 – Par ailleurs, il ne faut pas compter sur l’épuisement avant longtemps des gisements d’énergies fossiles qui répondent aujourd’hui à 80% des besoins énergétiques de l’humanité. Paradoxalement l’expérience montre que, jusqu’à présent, plus le temps a passé, plus les réserves dites « prouvées » se sont accrues malgré les prélèvements croissants effectués chaque année (Cf. Annexe 3).Si, d’ailleurs, les émissions de CO₂ devaient cesser spontanément à court terme du fait de l’épuisement des gisements d’énergies fossiles, quelle serait la justification des efforts demandés aujourd’hui à l’Union européenne?

9 – Imaginer que les pays en développement puissent ramener à zéro leurs émissions de CO₂ au cours du présent siècle ne résiste donc pas à l’analyse. Or c’était là la condition impérative du GIEC pour que la décarbonation de l’économie européenne ait un sens. Il convient d’ajouter que l’objectif de la suppression totale en 2050 des émissions de CO2 de l’Union européenne n’est guère réaliste, ce qui ne peut que conforter les conclusions dégagées ci-dessus.

10 – Il apparaît en définitive que les efforts consentis par l’Union européenne, au coût de milliers de milliards d’euros et de multiples contraintes, ne peuvent avoir aucun effet significatif sur l’évolution de la température terrestre au cours du présent siècle. Ces dépenses de décarbonation sont inutiles en regard de l’objectif affiché, selon les constats résultant des méthodes de calcul du GIEC lui-même. Les ordres de grandeur ne le permettent pas, 8 % n’est pas 100 %. Au moment où la compétition mondiale ne cesse de se renforcer, cette politique infondée handicape lourdement l’avenir du continent.

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4 commentaires

  1. – pour les véhicules électriques, à l’heure où des projets d’usine à batteries voient le jour (à coup de subventions et donc de corruption); il semble que les constructeurs, eux, fassent marche arrière.
    – pour le Giec, il faut prendre en compte le fait que les études sont financées par les mondialistes et donc que leurs résultats expriment donc l’avis du payeur et pas forcément celui de la science.
    Et n’oubliez pas leur objectif, “vous n’aurez plus rien et vous serez heureux”…dans des ‘smarts cities’, pour les survivants, esclaves dans des prisons à ciel ouvert.

  2. En dehors de tous ces débats et de ces polémiques, sur la réalité ou pas du “changement” climatique et de son “apocalyptique” issue, de la responsabilité de l’homme, il me semble utile de dire ceci.
    Même si tous les hommes de la terre se mettaient ensemble, il leur serait impossible d’empêcher, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les éclipses solaires. Seul Dieu a été capable de faire danser le Soleil sous le ciel de Fatima. Car : Il est le seul Maître du Ciel et de la terre. Il peut avoir décidé dans Sa Souveraineté Absolu de faire monter la température pour réchauffer notre foi, bien froide ces temps-ci.
    Dés épisodes de réchauffement, suivis de refroidissements, se comptent par milliers depuis la Création de l’Univers. Ils se sont déroulés avant que l’homme ne soit créé, après sa création et tout au long de son histoire : avant et après l’industrialisation, censée être la cause du réchauffement.
    Si l’on admet aujourd’hui l’interdépendance de l’ensemble des systèmes solaires et des galaxies qui forment le Cosmos, alors il est plus que probable que l’augmentation des températures ait pour cause des facteurs extra-terrestre (je parle, ici, des autres étoiles, planètes et corps célestes et non des “petits hommes verts”). Cela ne doit pas nous empêcher de faire attention à la qualité de notre environnement.
    L’apocalypse n’est pas la catastrophe annoncée par quelques gourous, comme celle qui avait vu des Témoins de Jéhovah se rassembler en Suisse, croyant la fin du monde imminente, ou comme ces personnes qui construisent des abris et se terrent comme des rats. L’Apocalypse est une révélation des fins dernières qui connaitra guerres, épidémie et cataclysmes. Cela requiert notre vigilance et surtout notre foi.
    Mais derrière ces mauvais augures d’astrologues en mal de célébrité se cachent des tragédies bien réelles et plus mortifère : avortement, euthanasie, qui fait des millions de victimes par le monde chaque année.
    Au jugement dernier, à l’issue de l’Apocalypse finale, Dieu ne nous demandera pas ce que l’on a fait de la punaise de lit. Mais : Il nous demandera des comptes sur ce que l’on a fait de notre prochain. Tous les commandements de Dieu s’adressent à l’homme et concernent le sort de l’homme et non pas celui de la planète.
    Jésus, le Fils de Dieu, est mort sur la Croix pour sauver tous les hommes. Il n’a pas fait le sacrifice de Sa Vie pour ressusciter les dinosaures.
    Il ne faut pas se tromper de combat.

  3. “Le problème avec le discours actuel sur le changement climatique est qu’il est faux. Il prétend que le dioxyde de carbone contrôle les températures mondiales, alors que les données réelles montrent que ce sont les températures mondiales qui contrôlent la concentration de dioxyde de carbone.”
    https://x.com/KimJongUnique/status/1727616370546802932

  4. N’importe quel scientifique, ou personne s’intéressant à la chimie atmosphérique, sait que le CO2 est déjà saturé en absorption, qu’il ne peut pas bloquer plus de chaleur. Il n’est aucunement un moteur du climat… Le GIEC utilise des artifices pour déformer cette vérité technique, notamment en s’appuyant sur la théorie foireuse de l’effet de couche…

    Plus on avance, plus la supercherie se fait jour ! Les écolos deviennent de plus en plus “vert” :), énervés, ils vont en faire des tonnes dans les années qui viennent…

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