Extrait d’une critique de l’IREF sur le rapport de Jean-Paul Delevoye (celui qui met 700 000 signatures à la poubelle), qui n’applique pas le principe de subsidiarité en venant encore renforcer le rôle de l’Etat omnipotent :
Le vice le plus fondamental est peut-être surtout dans la centralisation du nouveau système entre les mains de l’Etat. Une caisse unique des retraites universelles sera créée qui regroupera toutes les caisses et qui s’apprête sans doute ainsi à voler les réserves de 150 milliards d’euros des caisses complémentaires et indépendantes. Et l’Etat pilotera le tout. Certes, il est prévu d’associer les assurés et les professionnels au sein du conseil d’administration de cette structure et de lui adjoindre un « conseil citoyen », mais le budget sera préparé par l’Etat et inclus dans les lois de finances ! Et rien n’assure que les retraités seront représentés dans les instances mises en place.
Cette réforme est une pierre de plus dans la prise en charge « universelle » de la société par l’Etat avec en corollaire l’infantilisation croissante des individus. Il n’y a d’ailleurs aucun exemple étranger (pays riches et démocratiques) de système “universel” comme celui que veut mettre en place M. Macron.
Il reste une question sans réponse : comment et pourquoi M. Macron et son gouvernement peuvent-ils encore être critiqués pour leur libéralisme alors qu’une grande majorité des réformes engagées, et particulièrement celle des retraites, renforce le collectivisme dont est empreinte la politique de la France depuis des décennies ?
Gilles Tournier
Le gouvernement actuel est critiqué pour son libéralisme parce qu’il ouvre la France aux quatre vents du monde marchand, ce qui provoque une suppression progressive de tous les avantages acquis, prime au mieux-disant oblige. Bon ou mauvais, les salariés s’en rendent compte, d’où cette critique générale, qu’il convient de juguler dans l’œuf parce que lourde de menaces… Le système gouvernemental, devenu planétaire, devient donc de plus en plus oppressif et totalitaire mais il a beaucoup appris depuis l’URSS. Ce sont les gens eux-mêmes qui réclament une sécurité illusoire en contrepartie d’un abandon complet des libertés individuelles. Le processus en vigueur ne peut pas être stoppé : des forces énormes associées au consentement contre une minorité éparpillée…
Classico
Si je ne m’abuse , ce système était préconisé par Liberté Politique , qui n’est pas vraiment un site étatique
philippe paternot
combien de régimes de retraite? pourquoi un travailleur de l’état toucherait il plus qu’un travailleur du privé? de belles aberrations, non?
en tout cas les futurs retraités verront leurs pensions laminés , il suffira au gouvernement de faire baisser le niveau du point, intelligent et subtil ce gouvernement,
sivolc
Qu’on en soit arrivé en France à s’appuyer, pour une réforme aussi fondamentale que celle des retraites, sur un rapport présenté par le salaud qui a jeté à la poubelle les 700.000+ pétitions illustre bien la situation de décadence profonde de notre gouvernement. Je plains les futurs retraités et souhaite que les Français se débarrassent au plus vite de la racaille qu’ils ont mis au pouvoir. Hélas encore!