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Refuser la sainte communion aux hommes politiques qui persistent obstinément dans le péché grave

Refuser la sainte communion aux hommes politiques qui persistent obstinément dans le péché grave

Jeanne Smits a traduit une déclaration du cardinal Burke concernant la réception de la Sainte Communion par ceux qui persistent dans le péché public grave. Extrait :

[…] 7. On avance parfois qu’un homme politique catholique peut croire personnellement à l’immoralité de l’avortement, tout en favorisant une politique publique qui prévoit l’avortement dit « légalisé ». Ce fut le cas, par exemple, aux États-Unis d’Amérique, lors du sommet entre certains théologiens moraux catholiques qui épousaient la théorie morale erronée du proportionnalisme ou du conséquentialisme, et d’hommes politiques catholiques, qui s’était tenu dans la propriété de la famille Kennedy à Hyannisport, Massachusetts, au cours de l’été 1964. (6)  Saint Jean Paul II répond clairement à une telle pensée morale erronée dans Evangelium Vitae : « Aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite, parce que contraire à la Loi de Dieu, écrite dans le cœur de tout homme, discernable par la raison elle-même et proclamée par l’Eglise. » (7) Dans sa lettre encyclique Veritatis Splendor, saint Jean-Paul II corrige l’erreur fondamentale du proportionnalisme et du conséquentialisme. (8)

8. On dit parfois que refuser la sainte communion aux hommes politiques qui persistent obstinément dans le péché grave constitue l’utilisation par l’Eglise de la sainte communion à des fins politiques. Bien au contraire, il incombe solennellement à l’Église de sauvegarder la sainteté de la sainte Eucharistie, d’empêcher les fidèles de commettre un sacrilège, et d’éviter le scandale parmi les fidèles et les autres personnes de bonne volonté.

9. C’est bien plutôt l’homme politique catholique, qui prône publiquement et obstinément ce qui est contraire à la loi morale et qui ose pourtant recevoir la sainte communion de manière sacrilège, qui utilise la sainte Eucharistie à des fins politiques. En d’autres termes, le politicien se présente comme un catholique fervent, alors que la vérité est tout autre. […]

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18 commentaires

  1. Le souci c’est que cela reviens a violer le secret de confession non? Une personne peut 77 fois 7 fois se confesser avec une vraie idee de repentir puis rechuter par la pression dans le cas precis de son parti et des medias. Un pretre qui ferais un tel refus se fait donc selon moi juge a la place de Dieu car il ignore si cet homme ne sort pas de confession d’avec un autre pretre. Cela amene aussi aux “derives” de pouvoir refuser la communion a a peu pres tout le monde a partir du moment ou le pretre sait qu’il y a eu recemment un etat de peché mortel et que la personne ne s’est pas confessé a lui (vie conjugale sans mariage : comment le pretre peut il savoir si il y a eu union depuis la derniere confession….).

    • On parle de péché public !

      • Bah une personne peut dire quelque chose publiquement un jour, avoir une conversion foudroyante le lendemain, se confesser et communier non? Faut il oublier la grace et le Saint Esprit? Que le pecher soit public ou non Dieu seul est juge, Dieu seul sait ce qui se passe dans le coeur d’un homme et je ne vois pas comment un pretre seul peut avoir suffisamment d’elements pour discerner d’une excommunication en 30 secondes lorsque la personne se presente devant lui au moment de la sainte communion.
        Il y a eu trop d’excommunications plus ou moins arbitraires par le passé qui ont fait d’ennormes degats. Je pense a mes grands parents qui ont eu le malheur de se marier durant une permission qui se trouvait etre durant le temps de l’avant. Ils ont ete “excommunies a vie” pour cela par un pretre. Ne comprenant pas le tord ils ont arrete de pratiquer et leurs enfants ne sont pas croyants…

    • Non mais je crois que vous faites erreur. prenons le cas du sénile de Washington, il se dit catholique et il est pour l’avortement donc qu’on lui refuse la communion c’est complètement normal, c’est un pécheur public je ne le juge pas, je constate s’il était un vrai catholique il ferait comme Trump, il supprimerait progressivement les lois pour l’avortement et ne distribuerait plus d’argent au planning familial premier avorteur de l’état

    • Vous confondez le pécheur dans sa vie privée et le pécheur public.en acceptant une charge, on est d’abord L’homme public (celui qui représente un territoire, un pays, ou la Sainte Église pour un pape ou un évêque en charge). Tout ce que vous faites engage votre fonction, le groupe ou le pays que vous représentez. Si vous votez pour des lois interdites par l’Eglise, vous êtes un pécheur public, vous ne pouvez pas communier, point. Et c’est pour ça que le comportement inadmissible de certains prélats sont graves : c’est qu’ils engagent l’Eglise elle-même, pas seulement Mgr Tartempion ou le pape Tryphon ou Séraphin

  2. Donc si je suis votre raisonnement tous ceux qui disent publiquement ne pas etre d’accord avec un communiqué officiel de l’Eglise / milite contre doit immediatement arreter de communier? Bah dites donc si je puis me permettre les files de communion seront encore bien plus courtes….

  3. jE VIENS DE LIRE les 80 canons du concile de l’Eglise d’Espagne à Elvire vers l’an 300 . On est surpris de constater que les règles (canons) étaient 1000 fois plus sévères que de nos jours. Il est vrai qu’on était face à un pouvoir païen, avec son lot de martyrs. Mais n’en est-il pas de même actuellement, sous des formes adoucies ?
    SOURCE : Comment être chrétien dans une société païenne ? Ed. Sainte Madeleine

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