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Pays : Etats-Unis

Remigration : la méthode Trump

Remigration : la méthode Trump

La France justifie son faible taux d’expulsions des OQTF par le refus du pays d’origine de délivrer un laisser-passer consulaire. Donald Trump a montré comment il fallait s’y prendre.

Donald Trump a obtenu un accord après avoir menacé Bogota de lourdes sanctions économiques avec notamment une hausse des droits de douane de 25%, s’il n’acceptait pas le rapatriement de migrants illégaux. La Maison Blanche a indiqué dans un communiqué :

“Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des États-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai”.

“Sur la base de cet accord, les tarifs et sanctions entièrement rédigés seront mis en réserve et ne seront pas signés, à moins que la Colombie n’honore pas cet accord”.

Ce revirement intervient après une escalade entre les deux pays, le président colombien de gauche Gustavo Petro ayant d’abord fait savoir sur X qu'”un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite”.

Les sanctions relatives à la délivrance de visas sont, en revanche, maintenues “jusqu’à ce que le premier vol d’expulsés colombiens soit arrivé avec succès”.

“Les événements d’aujourd’hui montrent clairement au monde que l’Amérique est à nouveau respectée”, a-t-elle fait valoir.

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3 commentaires

  1. Sauf que la France c’est pas les USA et que la Colombie n’est pas l’Algérie. On peut toujours taxer, mais qui va payer les taxes ? nous !!! de même qu’on se sanctionne nous même en sanctionnant la Russie, les sanctions à l’égard d’Alger nous sanctionneraient nous-mêmes, et nous avons autant besoin du gaz algérien qu’Alger ont besoin du client français. Sans compter que l’Algérie peut aussi taxer ses importations.
    Par contre on peut très bien revenir sur les accords migratoires de 1969 et limiter les visas au maximum, on aura pas besoin de faire partir ceux qu’on aura pas fait entrer, vaut mieux prévenir que guérir.
    Plus de fermeté, mille fois oui, mais évitons les “yaka focon” simplistes et démagogiques.

  2. Non, la France n’a pas besoin de l’Algérie, c’est la France qui a créé l’Algérie pour la protéger des razzia ottomanes ( et protéger la Provence des courses arabes ) , la France a ensuite bâti l’Algérie, et l’Algérie ( avec De Gaulle ) a viré les français.
    La France n’a pas besoin de l’Algérie, si nous avions un grand chef, il demanderait : voulez vous le gaz plus cher ou les rues plus sûres ?

  3. “un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite”.
    Sauf que ceux que l’Amérique renvoie ont été tirés des prisons américaines où ils étaient incarcérés pour divers délits et crimes.
    Ce qui ne leur ôte pas la dignité à laquelle tout homme a droit. Mais avoir menotté ces gens pour la durée du trajet aérien était une précaution élémentaire, probablement exigée en concertation avec les pilotes et le personnel de surveillance dans l’avion.
    On imagine avec effroi les conséquences d’une rébellion en cours de vol si elle n’avait pas été décidée.
    Ceux qui s’en indignent au nom des droits de l’homme sont des hypocrites.
    “Il n’est pas de plus grand menteur qu’une personne indignée” (Nietzsche)

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