Jean-Frédéric Poisson écrit dans Valeurs Actuelles à propos des syndicats :
"[…] L’Homme qui travaille, opère chaque geste, chaque décision non seulement pour lui, pour son entreprise mais apporte sa contribution à la société toute entière. Dans la pensée libérale, l’homme est une variable d’ajustement, un simple outil quasi exclusivement mécanique à la faveur du profit qui ne profite actuellement qu’à quelques-uns. A contrario, le « social », c’est-à-dire celui qui s’attache à l’ordonnancement de la société afin que tous et chacun y trouve sa juste place, pose le principe de la dignité humaine comme fondement de son action. L’Homme enraciné dans sa terre, son entreprise, demeure debout.
C’est bien dans cette seconde hypothèse que je vois le syndicat être dans sa mission. En rééquilibrant la relation au travail entre l’employeur et le travailleur, le syndicat devient garant de la dignité de tous et de chacun. Il participe ainsi au rôle social de l’entreprise comme acteur de la vie économique et sociale.
En prenant toute ma part aux débats de 2008 sur la représentativité syndicale, j’avais appelé de mes vœux un syndicalisme renouvelé. Si l’intégration du critère de l’audience dans la loi du 20 août 2008 fut une première étape, force est de constater que cela ne peut suffire.
Je propose que les représentants des salariés aient voix délibérative à l’occasion des plans de sauvegarde de l’emploi. Les travailleurs de notre pays doivent être responsabilisés. Ce n’est qu’ainsi qu’on légitimera le rôle de représentation des syndicats. Il y a là une démocratie directe proche des travailleurs, en négociant au niveau le plus pertinent. C’est ainsi que nous ferons entrer le syndicalisme dans le XXIe siècle.
Ancien DRH de l’industrie, en contact direct avec les responsables syndicaux et patronaux de notre pays, je connais l’importance et la richesse d’un dialogue social accomplit. Il démine les problèmes et les inquiétudes, vient en aide aux travailleurs en difficulté, accompagne le changement, anticipe les conflits. Il traduit une volonté sociale au sens noble.
« Le syndicalisme, c'est un idéal auquel il faut penser tous les jours, sur lequel il faut toujours avoir les yeux fixés » nous enseigne Simone Weil (in La Condition ouvrière). Ce n’est qu’en étant force de propositions, aux côtés des travailleurs au quotidien, qu’ils pourront redorer leur blason et reprendre la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter dans le cœur des Français."
lève-toi
Le syndicalisme a vécu, il faut revenir au Corporatisme qui fut une bénédiction autrefois avant la loi Le Chapelier.
Tom
Seul problème avec les syndicats, ils sont trop idéologisés. De plus, un salarié devrait avoir un salaire fixe et une partie variable selon les bénéfices de l’entreprise. Il n’est pas normal que l’actionnaire soit le seul à bénéficier d’un surplus de richesse apporté par l’ensemble d’une entreprise.
Le Forez
Retour aux corporations ! En plus, on y retrouvera l excellence du travail bien fait et ce qui en faisait l admiration du monde entier. L ouvrier et le patron ayant vis -à-vis de l un et l autre des droits et des devoirs; c était tellement bien compris à cette époque qu on évitait les affrontements pour le bien de tous.
DUPORT
La place du syndicalisme est au cimetière.
Pierrot
enfin un politique chrétien !
Semper Fidelis
Comme leurs petits copains partis politiques, es syndicats sont des organismes parasitaires qui vivent des prébendes et des gratifications généreusement accordés par l’Etat… qu’ils ont gangrenés en y plaçant des gens à eux aux postes clés.
les syndicats (et les partis) se comportent, toute proportions gardées, comme la haute noblesse et le haut clergé du 18e siècle ; les parlementaires privilégiés qui se prenaient pour les représentants de la nation (c’étaient les seuls Etats-généraux) ont empêché les réformes dont la France avait grand besoin…
Les syndicats font de même aujourd’hui, ils ne représentent qu’eux-mêmes, et empêchent les travailleurs de progresser et s’épanouir dans le cadre de leur profession, ils sont responsables pour une large part du chômage de masse que connaît la France…
Ils en sont restés au syndicalisme anarchiste et violent comme au 19e siècle, ils se font passer pour des défenseurs de victimes, alors qu’ils ne sont que des conservateurs des abus !
Malheureusement, tous les gouvernements depuis 50 ans leur disent “amen”…