A midi, lors de l’Angélus, le Pape a encouragé les fidèles à rester à l’écoute de la Parole de Dieu, évoquant « un grave
risque » :
celui de voir « le sens authentique de la religion », à savoir « vivre à
l’écoute de Dieu pour accomplir sa volonté », s’effacer et se réduire à
une « pratique d’usage secondaire », qui satisfait uniquement « notre
besoin humain de se sentir en règle vis à vis de Dieu ». Dans
la Bible, la Loi de Dieu n’est pas perçue comme « un poids », mettant
des « limites opprimantes » aux hommes, au contraire, «
la Parole de Dieu qui guide l’homme dans le chemin de la vie », est
perçue comme
« le don le plus précieux du Seigneur, le témoignage de son
amour paternel, de sa volonté d’être au plus proche de son peuple,
d’être son Allié et d’écrire une histoire d’amour avec lui ».
Avec sa
Loi, ses commandements, Dieu veut permettre à l’homme d’échapper à
l’esclavage de l’égoïsme et l’emmener dans la « terre de la vraie
liberté et de la vie ». Le
problème, c’est qu’une fois installé, le peuple
[d’Israël], dépositaire de la Loi de Dieu, est tenté de remettre
sa sécurité et sa joie non plus en la Parole du Seigneur mais dans des
biens matériels, le pouvoir, dans d’autre divinité qui en réalité sont
vaines, sont des idoles. « La Loi de Dieu reste, mais n’est plus la
chose la plus importante, la règle de vie », elle devient « une
couverture », et la vie suit d’autres voies, d’autres règles, des
intérêts souvent égoïstes, individuels et de groupe. C’est contre cette
tendance que Jésus, dans l’Evangile de Marc, met en garde les pharisiens
et les scribes.
Texte intégral de son intervention en langue française :
"En
cette période de rentrée, je m’adresse à vous, chers écoliers et élèves
qui commencez une nouvelle année scolaire. Il est beau et nécessaire
d’apprendre. Faites-le de bon cœur. Puissiez-vous découvrir aussi la
joie de l’amitié ! Le temps pour le sport et pour les loisirs est
important, mais le temps pour la famille et pour Dieu est plus important
encore. Vos parents et vos professeurs doivent en favoriser le juste
équilibre."
Une façon de répondre au totalitarisme de l'école laïque concoctée par Vincent Peillon.