Nous avons mis en ligne le détail, par député, des données brutes prises en compte pour établir notre classement : c’est ici sous une forme, reconnaissons-le, pas très attrayante – mais que cela ne décourage pas le lecteur qui souhaite, et nous l’y encourageons, aller dans le détail des actions pro- ou anti-famille de son député.
Quelques commentaires sur nos résultats :
- Pour l’ensemble de l’Assemblée sortante, la moyenne de notre indice pro-famille est de 32 %. Ce chiffre faible reflète bien la dominante nettement anti-famille, voire anti-chrétienne, de cette législature : il s’agit bien de celle à qui l’on doit les attaques contre le mariage traditionnel (loi créant la HALDE, réforme du patronyme, réforme du divorce), contre l’héritage chrétien de la France (Lundi de Pentecôte, interdiction des signes religieux à l’école publique) et la loi de bioéthique de 2004. On peinerait à trouver, en contraste, une seule loi clairement pro-famille.
- Par groupe parlementaire : les parlementaires UMP sont en moyenne à 39%; UDF à 37%; PS à 18%; groupe "Communistes et Républicains" (PC) à 30%. Ce dernier chiffre peut sembler étonnamment élevé, mais il reflète le vote pro-famille de députés communistes sur le Lundi de Pentecôte et les signes religieux à l’école.
- Plus que la moyenne par groupe parlementaire cependant, ce qui frappe est l’écart-type très différent selon les groupes politiques, apparent sur le graphique à droite (cliquer pour agrandir : en abscisse l’indice pro-famille, par tranche de 10 points de pourcentage; en ordonnée le nombre de députés dans cette tranche).
- On constate que la gauche est très homogène sur des positions anti-famille, tandis que l’UMP pourrait, sur ces questions, être appelée l’ "Union du Meilleur et du Pire"… et d’un "ventre mou" suiviste.