L’Observatoire du Communautarisme reproduit le communiqué des signataires de l’appel "Liberté pour l’Histoire" :
Le Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais vient d’annoncer qu’il retirait sa plainte « pour révisionnisme » déposée contre Olivier Pétré-Grenouilleau, historien et universitaire, auteur des « Traites négrières ». Cette plainte, qui prenait appui sur la loi du 19 [sic, en fait du 21] mai 2001, aurait, de façon tout à fait inadmissible, transformé un historien reconnu par ses pairs, sur le plan national comme international, pour l’excellence de son travail scientifique, en otage « politico-mémoriel ». Les 600 signataires de l’appel « Liberté pour l’histoire » prennent note avec satisfaction de cette sage décision, déplorant les préjudices de toute nature subis durant sept mois par Olivier Pétré-Grenouilleau.
Reste que les lois mémorielles comportent toujours des articles qui continuent à représenter une menace pour le libre exercice de la recherche et de l’enseignement de l’histoire à tous les niveaux et la libre expression scientifique de l’histoire. C’est pourquoi les signataires de l’appel n’entendent pas relâcher leur vigilance. […]
Le retrait de la plainte est certes une bonne nouvelle, mais elle ne marque qu’une petite victoire pour les libertés : elle montre surtout le réalisme des officines spécialisées dans ce genre de plaintes. Quand la victime paraît trop coriace ou pas assez isolée, comme MM Finkielkraut ou Pétré-Grenouilleau, elles font (temporairement) marche arrière.