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Travailler encore plus longtemps pour contribuer à l’assistanat sans savoir comment assumer financièrement la fin du mois… Car c’est de cela qu’il s’agit… Ces faits choquent. L’équilibre des retraites ne serait pas à l’ordre du jour si nos gouvernants avaient un peu de bon sens. Le rapport entre les travailleurs et les inactifs se révèle comme la vraie nature de nos difficultés actuelles. La réalité de la contrainte financière induite par l’incompétence technocratique et les doctrines soi-disant « altruistes » mène inéluctablement à la disette et insupporte les jeunes Français. Car après l’endoctrinement scolaire et universitaire, la dure réalité de la vie prend place dans le quotidien de ceux qui aspirent à prendre une autonomie légitime.
Les salariés obligés d’œuvrer plus longtemps pour nourrir ceux qui (légalement ou clandestinement) s’invitent à partager les prestations sociales, sous divers prétextes, vivent cette contrainte comme une injustice cruelle. Le respect de la dignité humaine se caractérise par un juste salaire permettant de subvenir à ses propres besoins, créer une famille, avoir des enfants avec un logement décent et la possibilité de s’épanouir avec des activités assurant le bien-être indispensable au cœur de chacun. Encore plus dérangeant pour nous tous est la prise de conscience que trois millions de jeunes inactifs, ni stagiaires, ni étudiants, ni salariés souffrent du désœuvrement et n’arrivent plus à se projeter vers l’avenir…
Ils n’aspirent pas à devenir des mendiants d’un État qui les manipulerait à coup de subventions. Les mettre et les laisser dans cette situation est criminel !
Que font les gestionnaires gouvernementaux pour les encourager à s’insérer dans le monde du travail ? La génération en devenir ne veut pas vivre de la mendicité. Les technocrates malfaisants, par des chèques (sans provision, tout en creusant un déficit qu’ils refilent aux successeurs) acculent certains d’entre eux à une forme de dépendance indigne des aspirations légitimes de nos jeunes ! Alors par crainte du futur proche, ceux-ci vont manifester pour défendre leur droit à l’existence… La crise générationnelle fabriquée par nos dirigeants n’en finit pas de s’aggraver ; la défiance entre nos jeunes et leurs aînés crée une tension palpable…
Les premières victimes de l’inflation sans vraie limite des prix, du pouvoir d’achat en baisse perpétuelle, sont nos compatriotes travailleurs pauvres et salariés des classes moyennes déchues. Plusieurs millions de Français se demandent comment boucler la fin de mois. Pourtant des solutions de bon sens existent.
Réindustrialisons notre pays en commençant par les secteurs stratégiques et propres à l’indépendance nationale en particulier la santé, les produits de première nécessité, les travaux publics et la construction immobilière, l’alimentation… Retrouvons notre libre-arbitre pour le secteur énergétique et sortons des contraintes imposées par des instances internationales. Puis redéployons la proximité avec nos compatriotes par une subsidiarité raisonnée. Des pistes de bon sens tout simplement…
incongru
“Des pistes de bon sens” : quels gros mots !!!!
Michel
La réalité, que personne, à ma connaissance, n’a encore soulevée, est que le système de retraite par répartition s’apparente à une escroquerie qui s’appelle la pyramide de Ponzi… Le système, vicié au départ, est donc irréformable : la seule solution, c’est d’en sortir progressivement en mettant en place la retraite par capitalisation destinée à s’y substituer graduellement, ce qui suppose l’abandon par la Gauche et les syndicats de leurs présupposés idéologiques…
Philippe de Geofroy
Nuance, la pyramide de Ponzi est une vraie escroquerie car on promet des taux mirobolants que l’on paye avec l’argent des nouveaux investisseurs. En théorie le système par répartition est plus transparent car on paye les retraites des uns, avec les cotisations des autres, et, théoriquement, tant qu’il y a des travailleurs il y a des cotisations. C’est un système qui a ses fragilités mais le système par capitalisation en a aussi. Personne n’est à l’abri d’un crack boursier immobilier ou autre. Le bon sens consiste à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
borphi
Très juste!
Rien ne sert de cette réforme des retraites!
Rendre aux naguère industries françaises toutes leurs raisons d’exister ou/et de revenir avec leurs outils de productions en France.
Tout le reste n’est qu’arrogances et prétentions politiques à prétexter toujours plus d’Europe au mépris des classes moyennes et au profit d’entités apatrides et mondialistes dont on ne sait rien à l’instar de nos obscurs électriciens qui font 6 fois la culbute sur les KW achetés!
Gilles Tournier
Des pistes de bon sens, certes, mais que détestent les Maîtres de Davos et Schwab de toutes sortes. La fameuse “construction européenne”, processus sans fin ni frontières, n’est pas plus construction qu’européenne, c’est une destruction civilisationnelle au service du mondialisme et de ses dirigeants : Qui ? Qui ? disait Cassandre Fristot. Tout le monde le sait mais il est interdit de le dire.
Cosaque
Très bon billet.
Le seul regret est que je n’ai trouvé personne qui n’arrive à contrecarrer mathématiquement l’inutilité de cette réforme. Le paradigme est l’inversion de la pyramide des âges que la réalité impose et que le gouvernement agite. Étonnamment et pour des mécanismes qui me sont obscurs, le Conseil d’orientation des retraites n’est en définitive pas du tout si alamarmiste que ça. Le système par répartition semble une arnaque qui fonctionne, on lui oppose le système par capitalisation qui semble judicieux seulement s’il ne tombe pas dans des mains avides d’argent facile. Je pense évidemment à des fonds de pension comme Blackrock et autres sangsues à la Mc Kinsey …
Voilà où j’en suis dans ma petite réflexion idéologique et non technicienne.
Pour ne pas être des gogos, n’oublions JAMAIS que leur dictature confinement nous a coûté la bagatelle de 400 milliards d’euros. Ça permet de relativiser quelque peu certains enjeux.
colcombet
Nous réindustrialiserons la France par une fiscalité allégée pour les entreprises industrielles surtout les PME. Pour cela il suffit d’augmenter celle des activités financières qui ne sont pas aussi soumises à la concurrence mondiale comme les banques, Cie d’Assurances et autres sociétés comme Total , les autoroutes etc… Il y a des rentes de situation dans notre économie et à côté des secteurs beaucoup plus vulnérables comme l’industrie. On n’aurait jamais dù baisser la fiscalité sur les sociétés en dessous d’un taux de 50 % pour les banques. En revanche il faut encore baisser le taux d’imposition sur les résultats dans l’industrie.