En Ecosse, une campagne nationale pour la défense du mariage a été lancée dans 500 paroisses catholiques du pays, en opposition à la décision du gouvernement d’organiser une consultation sur le projet de légalisation des unions homosexuelles. L’archevêque de Glasgow, Mgr Mario Conti, a publié une déclaration, dans laquelle il rappelle que Jésus a répondu à une question sur le mariage en parlant du projet initial de Dieu, mais que la question aujourd’hui se pose parce que l’homme se trouve dans une société « largement postchrétienne ». La cause de cette situation réside dans
«l’acceptation croissante, et plus ou moins consciente, d’une "idéologie particulière" qui « place l’autonomie personnelle au-dessus même des réalités physiques, de sorte que, par exemple, la détermination même de son propre sexe ou genre est considérée comme une question de choix – voire même un prétendu droit humain».
Cette idéologie
"cherche à promouvoir des changements au niveau juridique pour s’adapter à ses requêtes […] tous ceux qui croient en une telle idéologie, s’appuient sur cette préoccupation moderne relative aux droits de l’homme, pour pousser au changement dans le concept et la définition du mariage et ainsi faire face à ce que n’importe quel groupe, dans la société, pourrait vouloir qu’il y ait".
Mgr Conti a rappelé au gouvernement qu’un mandat à gouverner
"n’inclut pas un mandat à reconstruire la société sur des bases idéologiques, ni à saper ces institutions qui, dès le début, ont été universellement reconnues comme ordre naturel et base de la société, comme dans ce cas le mariage et la famille".
Le mariage "n’a pas été institué par la société civile, même si cette dernière s’est rendue compte de son importance et l’a protégé avec ses lois".