Ce matin, certains médias mentionnent une étude menée par l'institut Randstad et l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE).
"Cette nouvelle enquête confirme non seulement l’ancrage du fait religieux dans l’entreprise, mais elle témoigne aussi de sa légère progression. Ainsi, pour la première fois en trois ans, la part des managers n’ayant jamais été confrontés au fait religieux (50 %) fait jeu égal avec celle des managers l’ayant été soit régulièrement, soit occasionnellement (50 %). Jusqu’à présent, les premiers ressortaient toujours en majorité – en 2014, 56 % des managers n’avaient jamais fait face au fait religieux en entreprise. De même, en 2015, le fait religieux se manifeste avec plus d’intensité que par le passé : près d’un quart (23 %) des personnes interrogées déclarent rencontrer régulièrement – de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle – la question du fait religieux dans l’entreprise, alors qu’elles n’étaient que 12 % en 2014, soit une proportion deux fois moins importante."
Mais comme souvent, les médias se contentent de mentionner "les religions" sans oser mentionner LA religion spécialement concernée. Exemple pour Le Monde et BFM.
"Parmi les situations rencontrées le plus fréquemment par les managers, les demandes d'absence pour des fêtes religieuses (19%), le port d'un signe religieux (17%), la stigmatisation d'un individu en raison de ses croyances (8%). Mais aussi, dans une moindre mesure, la prière pendant les pauses (8%), et pendant le temps de travail (7%), et, de façon plus radicale, le refus de travailler avec une femme (4%)."
Quant au Parisien, il commet l'exploit d'illustrer l'article avec une caricature de Notre-Seigneur qui porte sa croix. Comme chacun sait, le port ostentatoire de signe religieux concerne essentiellement ces salariés qui se rendent au travail avec une croix de 2m de haut…
stephe
Leur lâcheté d’aujourd’hui ne les protége en rien des massacres qui viennent, ils pleureront des larmes de sang quand il sera trop tard.
C.B.
Face à une demande de “salle de prière”, une tactique semble efficace: en réclamer deux autres, une comme oratoire pour les chrétiens, et une pour que puissent philosopher les agnostiques, athées et autres penseurs-qui-se-prétendent-libres. Les trois salles devront être de même superficie, de même hauteur sous plafond, de même luminosité, et aussi bien placées les unes que les autres dans l’entreprise. Sinon, c’est discriminatoire. Donc, il vaut mieux ne pas en prévoir.
jean pierre stevens
les merdias aux ordres illustrent bien entendu ce sujet avec … un crucifix ! comme si les perpétuelles jérémiades et revendications incessantes au pretexte de leur religion venaient des catho
elle est belle la ripoublique gluante !
C.B.
“les demandes d’absence pour des fêtes religieuses (19%)”
Je suis certaine que c’est pour
-le mercredi des cendres
-le vendredi saint
-le jour de la fête du Saint Patron de la commune
-le jour de la fête du Saint Patron de l’employé
peut-être aussi
-la vigile de Noël
-le 6 janvier, fête de l’Épiphanie
-le 25 mars, fête de l’annonciation
-la vigile du 15 août
-le 25 août, fête de Saint Louis Roi de France
-le jour de la fête du Saint Patron de son conjoint et de chacun de ses enfants (quand on en a).
J’ai dû en oublier.