Jean-Pierre Raffarin, qui avait imposé, contre l’avis des députés UMP, la suppression du lundi de Pentecôte pour financer la ‘journée de solidarité’, a accepté pour la première fois la mise en place d’une «évaluation» de cette journée, laquelle aurait lieu non pas cette année, mais en 2006.
Soucieux de ne pas heurter l’opinion publique par la mise en oeuvre d’une mesure manifestement impopulaire, à deux mois du référendum, Raffarin semble donc acquis à l’idée d’une modification. Certains ont proposé de financer la journée de solidarité par la suppression d’un jour de RTT, ou par une heure de travail supplémentaire sept jours par an, à la convenance des établissements privés, et surtout de la fonction publique. Un peu de bon sens !