Lu ici :
"Près de trois ans après les faits, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a indiqué, lundi 2 mai, avoir demandé à la France des éclaircissements concernant la condamnation infligée à l'homme qui avait brandi une pancarte portant l'inscription "Casse-toi, pov'con" devant le président Nicolas Sarkozy."
Bergstein
C’est en prévision de 2012.
Sylvie
Si cette célèbre phrase fut des plus regrettables de la part d’un Président en exercice, je me demande si la cour européenne n’a pas de dossier plus sérieux à traiter que de perdre son temps avec des broutilles.
Corso
On se posera utilement en terme de droit la question du jugement ou non de la parole.
Ben Laden est assassiné pour avoir parlé en appellant à combattre les américains et autres sans jamais tuer personne.
Néanmoins ces derniers ont fait largement de même pour d’autres causes qui ne leur convenaient pas en déversant bombes nucléaires ou pas sur des populations civiles. On ne leur dit rien.
Laval a parlé aussi mais il n’a tué personne, il a été exécuté.
Les socialistes ont parlé en se félicitant des dictatures ouvertes à leur cause dans le monde comme celles récentes de la paume africaine en Tunisie et ailleurs, tout cela semble normal, ils continuent de se féliciter.
D’autres, aujourd’hui, parlent en appellant au meurtre des enfants et des personnes agées, on ne leur reproche rien.
Ici un simple rappel de l’insulte proférée par le Président de la République donne lieu à une condamnation.
Etrange, cette république pour ne pas dire presque étrangère…
Bernard S
Quelle serait la réaction si cette pancarte était brandie sous le nez de Barroso?