Apres plusieurs années de "laxisme" (tout relatif) dans l’application de la politique anti-familiale, l’heure est à une répression renouvelée (voir ce récent post de Michel). Libération raconte :
Depuis le mois de février, chaque maison est inspectée, chaque famille doit rendre des comptes. Ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas payer [des amendes pour les enfants surnuméraires] sont battus et leurs biens sont systématiquement saisis : «Quand il n’y a rien à confisquer, les équipes cassent les murs», a raconté sous couvert d’anonymat une femme recrutée dans une équipe du planning familial. […] «Les gens du planning familial étaient comme les Japonais pendant la guerre, ils ont tout pris et détruit ce qui restait», a raconté un villageois à l’agence Reuters.
La population excédée a répondu par l’émeute :
Samedi, [d]es paysans de sept villages du Guangxi, dans l’extrême sud du pays, dont la plupart gagnent à peine 100 euros par mois, ont attaqué des bâtiments administratifs à Bobai, brûlant des voitures et des meubles, molestant des employés du planning familial. La riposte des autorités a été brutale : des milliers de policiers armés ont étouffé l’émeute dans la violence.