Lu sur Gènéthique :
"Une importante étude finlandaise explique que "le risque
d’hypotrophie et de prématurité est majoré pour les bébés nés de mères
ayant pratiqué 3 ou plus interruptions volontaires de grossesse (IVG)". Après avoir "analysé les données d’une cohorte nationale de 300 858 primipares sur la période 1996-2008", les chercheurs d’Helsinki précisent que par rapport aux femmes n’ayant jamais avorté, "les femmes ayant eu recours à [3 IVG ou plus], [dont la majorité sont chirurgicales], auparavant,
ont présenté un risque faible mais statistiquement significatif de
donner naissance à un bébé de très petit poids, de petit poids,
prématuré ou très grand prématuré".Plus précisément, si "le risque de prématurité augmente après chaque IVG, il devient significatif après la 2ème intervention". […]
Puis l’étude évoque les facteurs qui pourraient être responsables de ces conséquences. Ainsi, le "facteur infectieux" arrive en premier "puisque les femmes ayant avorté ont un risque plus grand de chorio-amniotite, d’infection perpartum et d’infections néonatales". En outre, "il est possible […] que l’aspiration endo-utérine endommage l’endomètre, entraînant des anomalies de placentation et d’accouchements prématurés", de même que "l’intervention chirurgicale peut être à l’origine d’un traumatisme mécanique du col"."
Ce que ne racontera jamais le Planning familial.