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Bioéthique / Culture de mort : Avortement / Pays : Russie / Pro-vie

Proposition pro-vie d’un député russe

Lu ici :

Un député du LDPR a fait une proposition de loi suggérant que l'Etat offre 3 700 euro aux femmes qui renoncent à avorter pour les en dissuader. Il récupérerait ensuite ces nourrissons, leur donnant une chance de vivre, tout en boostant la natalité.

«A l'heure actuelle, 20% seulement des femmes qui souhaitent avorter y renoncent. Une stimulation financière pourrait peut-être améliorer ces statistiques», plaide Aleksander Cherine, député du Parti libéral-démocrate (LDPR), au sujet de son projet de loi.

Si certains ne manqueront sans doute pas de dénoncer le risque de marchandisation de la procréation, l'objectif tel que le présente son défenseur est de remplir une noble cause : «Cela permettrait de donner une chance de vivre à ces bébés qui étaient condamnés à ne pas voir le jour et en plus, ça donnerait un coup de pouce à la natalité», soutient le député (…)

Afin de recevoir cette somme, la femme devra néanmoins fournir de nombreux papiers permettant de l'identifier et d'avoir des précisions sur son état. Elle devra ainsi être en mesure de fournir son passeport, un certificat médical attestant de la durée de sa grossesse et la date estimée de son accouchement, ainsi qu'une lettre spéciale de médecins dans laquelle elle s'engage à ne pas avorter. Le projet de loi précise néanmoins que l'Etat n'aura pas de droit de regard sur la façon dont la femme dépensera cet argent.

Selon les calculs d'Aleksander Cherine, entre 150 000 et 200 000 femmes pourraient potentiellement être intéressées par cette offre, ce qui signifierait que le budget annuel d'une telle mesure pourrait ne pas excéder 745 millions de dollars."

Alors qu'en France, depuis le 1er avril, les frais d'un avortement sont entièrement supportés par le contribuable (contrairement à une grossesse) et même si cette proposition peut être discutée éthiquement, elle reste très intéressante et favorise in fine l'accueil de la vie.

Et  bien, pour s'y opposer par principe puisqu'il s'agit de réduire le nombre d'avortements, les féministes n'hésitent pas à utiliser des arguments qu'elles n'osent évoquer quand il s'agit de la GPA ou de l'avortement : marchandisation du corps,"l’utérus des femmes n’est pas une usine", "traumatisme suite à l'abandon d'un enfant"… Et le traumatisme post-avortement, qu'en pensent ces féministes ?

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6 commentaires

  1. “que l’Etat offre 3 700 euro aux femmes qui renoncent à avorter pour les en dissuader.”
    a priori, idée intéressante.
    “Il récupérerait ensuite ces nourrissons, leur donnant une chance de vivre, tout en boostant la natalité.”
    Par qui vont être élevés ces enfants? Est-ce une version vingt-et-unième siècle des Lebensborn?
    La prise en charge de ces enfants a un coût; ne serait-il pas plus intéressant d’évaluer ce coût et de l’ajouter aux 3 700 €, pour l’attribuer aux mères qui non seulement s’engageraient à ne pas avorter mais s’engageraient aussi à élever cet enfant; la somme totale pourrait être répartie en plusieurs versements mensuels à compter de la naissance…

  2. Cela me rappelle une réponse de Mère Teresa lors d’une petite réunion avec quelques journalistes dont moi, disant que l’adoption avec un soutien de la mère biologique était une bonne solution pour éviter l’avortement. http://mitjavile.com/interreligieux/interviews/Mother_Teresa.pdf

  3. Entièrement d’accord avec C.B. ! Ce sont les mères en difficulté qu’il faut aider, en leur permettant d’assurer l’habillement, le logement pour elles et leur enfant !
    Il faudrait créer un fonds national d’aide pour les mères, et au besoin, leur accorder une baisse d’impôts ! Moi qui ai tant de mal à joindre les deux bouts à chaque fin de mois, je veux bien payer des impôts en plus pour cela, car c’est une juste cause, celle du respect de la femme qui assume son rôle de mère, et de l’avenir de la France !

  4. Et si le papa demande son enfant…

  5. Suite et fin :
    Il serait grand temps qu’on revienne à l’application stricte de la Loi Veil telle qu’elle était en 1975, avant de la corriger en tenant compte de la situation actuelle (200 000 bébés tués chaque année… Dieu nous pardonnera t-il cette horreur ?)…
    Et d’abord, faire légalement, constitutionnellement de l’avortement une “autorisation exceptionnelle”, et non plus un droit !

  6. Ce qui est particulièrement scandaleux, c’est de voir d’un côté autant d’avortements et de l’autre le nombre de couples ne pouvant avoir un enfant. Le malheur des uns ne peuvent-ils pas faire le bonheur des autres ?
    L’état prendrait en charge la mère offrant son enfant à un couple stérile. Au lieu de subventionner la mort de ces petits.

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