Nous évoquions hier le harcèlement judicaire subi par le fondateur du Rocher Mistral. Dans un article très complet, Valeurs actuelles détaille les difficultés et oppositions qui pourraient entraîner la fin de l’aventure pour le président du parc à thème, Vianney d’Alançon :
Le parc à thème provençal et son fondateur se retrouvaient à la barre, mardi 14 novembre, pour répondre de huit chefs d’accusation : les aménagements de parkings, de structures d’accueil du public, de lieux de spectacles sans obtenir les autorisations pour ce monument classé.
Lorsqu’il acquiert, pour la somme de 10,5 millions d’euros, le plus vieux château attesté de Provence, en septembre 2019, Vianney d’Alançon espère donner vie à ce joyau. L’investissement est très lourd, plus de 40 millions d’euros au total sont levés pour ouvrir un parc de loisir thématique visant à raconter au public l’histoire du patrimoine et de la Provence. 91% des fonds viennent du privé, 9% de subventions publiques, soit l’équivalent de 6 millions d’euros. Le défi est de taille, 500 personnes participent quotidiennement à la restauration de l’infrastructure (…)
Mais la période du confinement et de l’épidémie vient mettre un frein aux procédures administratives : « 30% des fonctionnaires de l’administrations ne donnent plus signe de vie à leur hiérarchie », expliquait alors un responsable de la préfecture. « Impossible de stopper le projet quinze jours avant l’ouverture », souligne l’avocat du parc, Me Alexis Chabert (…)
Il faut alors parer au plus urgent. Trois parkings provisoires sont aménagés, des Algeco tiennent place de billetterie, des graviers sont dispersés sur une ancienne friche, des chalets en bois et une scène sont installés sur un ancien potager… « J’ai dû prendre une décision insupportable pour le projet, son économie et ses emplois, afin de sortir du tunnel », se défend Vianney d’Alançon qui assume « pleinement » sa responsabilité. Le propriétaire des lieux assure n’avoir installé que des décors réversibles, « démontable en un quart d’heure », sans avoir modifier définitivement le monument historique. « Je n’y suis pas allé comme un barbouze, j’ai prévenu les services de l’Etat », assure-t-il.
« Le temps de l’administration n’est pas celui de l’entrepreneur », explique le passionné de patrimoine qui a déjà ouvert un parc à thème sur la forteresse de Saint-Vidal en Haute-Loire. « La DRAC ne vient pas plus d’une fois par mois, quand les réunions de chantier se tiennent chaque semaine », insiste-t-il. « On peut considérer que vous faites n’importe quoi, on peut aussi se dire que l’on ne vous aide pas beaucoup », glisse le président du tribunal (…)
La fédération départementale de France Nature Environnement (FNE) est également de la partie. A la barre, son délégué au juridique, Stéphane Coppey vient expliquer comment après une première réunion, l’association environnementaliste a décidé de couper court à tout partenariat. Les relations se sont même tendues depuis qu’un agent de la FNE se serait introduit « en fraude » sur le parc, ce que dément Stéphane Coppey. Dans le viseur de la fédération des associations de protection de la nature et de l’environnement, une colonie de murins à oreilles échancrées, une espèce menacée de chauve-souris qui avait trouvé refuge dans les souterrains du château. Si la colonie bénéficie désormais de trois salles « sanctuarisées » par les nouveaux propriétaires, les écologistes dénoncent une « légère baisse d’effectif ». « Ce point du dossier est l’exemple de l’excès », pointe du doigt Me Alexis Chabert. Le Rocher Mistral travaille désormais avec le groupe chiroptères de Provence (GCP) afin de suivre et d’étudier une installation durable de ces mammifères présents quatre mois dans l’année (…)
Des réquisitions lourdes. « L’impression de voir le ciel tomber sur notre tête », confie un dirigeant du parc, au milieu de la vingtaine d’employés venus assister au procès. « Si les réquisitions sont suivies, le château est voué à être vendu à des Chinois », s’inquiète auprès de Valeurs actuelles, Vianney d’Alançon. Une offre a d’ailleurs déjà été formulée auprès du ministère de la Culture, par un groupe chinois. « L’avenir se poserait, le patrimoine serait détruit, une centaine de personnes serait licenciées, tout le monde aura perdu », alerte l’entrepreneur qui veut bien assumer une sanction financière. « J’accepte de m’être mal garé, mais la remise en l’état, c’est la mort et la bêtise », plaide-t-il. « Devra-t-on laisser la friche ? Devrons-nous remettre à terre le muret restauré ? », s’interroge Vianney d’Alançon qui prévient : « si je suis condamné, c’est l’ensemble des propriétaires qui le seront ».
AFumey
Difficile, même avec la meilleure volonté du monde, de croire à la sincérité de l’argument “protection d’une espèce “en danger” (?)
L’explication qui vient en tête est bien la destruction du patrimoine par des mondialistes qui avancent masqués et militent pour l’anéantissement des peuples.
Rappelons que les peuples sont voulus par Dieu dans leur diversité (cf Ps…?), ce qui signe l’origine de ces activistes.
Arwen
Mais ils sont fous!
Encourageons ce genre de beau projet au lieu de lui mettre des bâtons dans les roues!
Le président du tribunal semble pourtant avoir un peu de bon sens…
Esteban
C’est du sabotage en règle. En outre, ils ne veulent pas d’un autre “Puy du Fou” !!
christianlair
Décidément , dans ce pays , l’imbécillité profonde gagne de plus en plus ” l”élite ” dirigeante ! ! !
Collapsus
Comme le dit justement Esteban, cela ne peut s’expliquer que par la hantise de voir naître un nouveau Puy du Fou et un nouveau Philippe de Villiers provençal. La bête veille.