La Mère de l’Eglise et la Reine des anges a été invoquée samedi à Rome au pied du château Saint-Ange, par des veilleurs en prière, à la veille du synode sur l’Amazonie. Jeanne Smits rapporte :
S’exprimant le matin même devant les jeunes qui suivent actuellement une formation sous l’égide de LifeSiteNews et de Voice of the Family, le principal organisateur de l’événement, le Pr Roberto de Mattei a rappelé l’importance de la dévotion aux Saints Anges et appelé chacun à prier pour qu’une nuée d’anges vienne chasser le nuage noir d’esprits mauvais que certains participants au synode invoqueront à leur façon pendant le synode qui se tiendra du 6 au 27 octobre.
Il a également souligné l’histoire hautement symbolique du château Saint-Ange, dédié à l’archange saint Michel après que celui-ci fut apparu, nettoyant et remettant au fourreau son épée au pape Grégoire Ier au sommet du mausolée d’Hadrien comme pour marquer la fin de l’épidémie de peste qui ravageait la Ville. Depuis lors c’est un bastion de défense de la papauté. Et c’est bien la papauté que cherchaient à défendre tous ceux qui ont participé à la manifestation quasi silencieuse de cette vigile de la Saint-Michel.
Quasi, parce que rangés comme une armée prête pour la bataille, les participants venus de tous les coins du monde – Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Amérique du Sud, Italie, Suisse, France… – ont à haute voix prié Marie, Acies ordinata au début de l’heure de manifestation silencieuse, et qu’ils ont ensemble chanté le Credo à sa fin.
Pas de bazookas pour cette manifestation en forme de vivant reproche à une autorité qui laisse proliférer la confusion dans l’Eglise ; l’arme, la seule arme utilisée fut le chapelet qui les participants ont silencieusement médité pendant cette heure d’immobilité bien significative. Les vérités de la foi ne bougent pas, semblaient dire ces dizaines d’hommes et de femmes debout, tous laïcs. Pendant leur prière, non loin de là, des prêtres récitaient la version longue de la prière de Léon XIII à Saint-Michel, pour exorciser les esprits mauvais qui voudraient tant corrompre l’Eglise.