Dans une lettre du 1er mars adressée à Alexandre Urwicz, président de l'Association des familles homoparentales (ADFH), Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, estime que la décision de l'Union départementale des associations familiales de Paris de refuser d'affilier l'ADFH «ne satisfait pas en la forme aux exigences légales de motivation».
Selon l'UDAF 75, les familles homoparentales n'étant «pas reconnues par la loi», «il ne lui appartenait pas de se substituer au législateur». Dénonçant l'«homoparentophobie» (sic !) de cette déclaration, l'ADFH y voyait «une injure à nos familles, une discrimination manifeste des familles homoparentales».
L'ADFH se réjouit évidemment :
«L’ADFH salue la clairvoyance et le soutien de Mme la ministre Roselyne Bachelot-Narquin qui confirme qu’en l’état actuel de la législation, les familles homoparentales ont vocation à siéger à l’UDAF 75. L’affiliation à une UDAF/UNAF d’une association homoparentale serait une première historique en France si elle était confirmée; elle reconnaitrait ainsi la place et le poids de nos familles dans la société française dont l’ADFH estime qu’elles représentent 300 000 enfants [chiffre totalement faux, NDMJ]. (…) La pluralité des formes familiales est une réalité que personne ne peut plus ignorer, sauf à franchir le pas d’un cynisme électoraliste dont nos enfants paient aujourd’hui le prix fort.»
L'UDAF 75 a 2 mois pour réexaminer le dossier.
Sawyer
Qu’elle rejoigne enfin le PS et ses sbires, depuis le temps qu’elle a les mêmes idées !
Désolé, les sbires sont les membres de l’UMP !
JacBR
L’UDAF 75 est condamnée à se coucher devant la ministre : car les UDAF dépendent entièrement des subventions de l’Etat. Comme les syndicats patronaux et autres, comme la FNSEA, ces structures dites représentatives ne tirent leur représentativité que de leur monopole subventionné par l’Etat ou la loi qui obligent leurs cotisants à cotiser : dès qu’un ministre veut leur imposer quoi que ce soit, les UDAF et donc l’UNAF devront céder.
La France se croit une démocratie : elle n’est qu’une république asservie par des lobbys qui usent de l’argent public pour exister et confisquer la représentation des secteurs sociaux et économiques, familiaux, médicaux agricoles, etc….. Quant à la politique, les modes de scrutin parviennent au même résultat. Et ainsi une dame BACHELOT, connue à ANGERS pour ses débordements divers et variés, et certaines affaires étouffées dans le domaine de la pharmacie, devient ministre de la Santé et de la Famille.