Après avoir été contre, puis avoir indiqué qu’elle était "prête à évoluer", Ségolène Royal acquiesce aux exigences du lobby gay sur la dénaturation du mariage. A Libération, c’est la fête :
Pour la première fois, Ségolène Royal s’est engagée, à une heure de grande écoute, vendredi matin, sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels. […] «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé, mais il faut tenir compte de la sensibilité des uns et des autres», a-t-elle déclaré sur France Inter. […]
La candidate socialiste à l’investiture a fait du chemin depuis deux ans. Elle ne parle plus de «confusion des repères» ni de «provocation injustifiée des convictions familiales et religieuses». Son souci est de tenir compte des réticences, explique une proche. Certes, l’homoparentalité entre dans les moeurs, mais «c’est moins facile à l’usine».[…] [Royal] est annoncée à la gay pride de Lyon du 17 juin. Et a négocié une interview exclusive avec Têtu, le magazine des gays et des lesbiennes, qui paraîtra trois jours avant la gay pride parisienne, le 24 juin.
L’article cite un argument-massue, qui risque de faire des ravages à l’UMP : selon un sondage BVA, publié dans le Figaro du 9 juin, 60 % des Français seraient favorables au "mariage" entre personnes de même sexe; 48 % seraient favorables à l’adoption par des "couples" de même sexe, 50 % contre.
Anonyme
Les séries télé ont bien lavé le cerveau des Français.
laetitiademahlreich
Parce que vous croyez encore aux sondages???
Ingomer
L’abomination s’installe un peu plus dans notre pauvre pays, avec les châtiments, inévitables, qui s’en suivront. Les nations sont jugées ici-bas sur terre.
Noel
50 % de français contre l’adoption c’est preque étonnant, vu le matraquage médiatique en faveur des partisans de “l’homoparentalité” et les accusations d’homophobie qui fusent dès que l’on est pas du même avis que les lobbies gay. Ils n’osaient probablement pas sortir de sondages avant car ceux-ci auraient révélé que la majorité des français étaient contre l’adoption. Leur tactique, c’est de créer des mini-majorités pro-mariage gay et adoption dans les émissions de télé et de radio (deux invités pour, un contre…). Ainsi, les auditeurs indécis sur ces questions se laissent influencer par conformisme. Cela mériterait une thèse en communication et sc politique. Rien qu’en analysant le temps de parole et le choix des invités, on obtiendrait des résultats spectaculaires sur cette propagande indigne de la déontologie journalistique.
La seule solution c’est un référendum. Cela obligerait les médias à traiter le problème à fond, en respectant les temps de parole des deux camps.
De plus, Mme Royal ne nous dit pas quelle forme d’adoption elle préconise. Si c’est via la procréation médicalement assistée ou les mères porteuses, on est dans l’illégalité. Si c’est via la coparentalité, on se retrouve aussi dans une situation d’enfants volontairement séparé du père ou de la mère. Dans le cas des divorcées qui choisissent une compagne de même sexe, on va donner à cette dernière un statut de mère adoptive alors que l’enfant a déjà une mère et un père. Quant à l’adoption d’enfants orphelins, il y a 25000 demandes de couple chaque année pour 5000 adoptions en réalité. Donc, il faudra bien qu’ils donnent la priorité à certains couples homosexuels au détriment des autres couples, et des enfant… Si les français savaient cela, les résultats des sondages seraient bien différents. Mais bon, c’est le mondial de foot, non ?
Cela montre aussi aux français que les propositions de démocratie participative de mme Royal sont du pipeau (notamment son site où des dizaines de milliers de contributions pour batir “son” programme ont été envoyées). Ce qui compte, c’est la ligne du parti, et rien d’autre. Elle s’est bien moquée d’eux.
cogitation
@ HV
Pour quelqu’un qui demande à ce qu’on évite la métaphore grivoise, vous choisissez bien vos informateurs !
@ L’institut de sondage
Comment peut-il prétendre que le clivage gauche droite est très smarqué si l’ensemble des sondés est pour à 50% et les sondés de gauche sont pour à 57% ?
@ Ingomer
Si votre raisonnement devait toujours se vérifier, la troisième guerre mondiale tarde beucoup par comparaison aux deux premières.
cogitation
@ institut de sondage
dans mon message précédent, j’ai omis le poids des sans opinion, mais maintiens ma remarque.
Il aurait été beaucoup plus intéressant de mettre en évidence le plus faible écart existant à droite qu’à gauche entre les personnes favorables au “mariage” et celles favorables à l’adoption. On peut y voir une tactique de la gauche, mais aussi un progressisme conscient d’une partie de cette droite.
Luc
Je pense pour ma part que 80 % des gens s’en foutent…….tant qu’ils peuvent regarder la coupe du monde sur un écran LCD , qu’ils peuvent faire des crédits pour acheter leur voiture sur 5 ans ….S’ils se disent pour ( ou contre d’ailleurs..), ce n’est pas par proselytisme , c’est juste qu’ils veulent laisser leur voisin faire ce qu’il veut de sa vie ( malheureusement ou heureusement …..)
Ingomer
à cogitation,
depuis que la nation française a abandonné son Dieu (apostasie publique), elle est châtiée d’une façon évidente : elle connait une crise de civilisation (invasion étrangère et spirituelle…) et une crise de régime (un Etat sans autorité, des institutions qu’on viole… Ce n’est pas nouveau. Et si l’on nomme cela “crise de régime”, alors on peut dire que la République n’est qu’une crise de régime permanente… la république est une crise à elle seule !)
Un des châtiments prévus par Dieu contre une nation apostate : une terre volée… On ferait bien d’y réfléchir car c’est déjà le cas dans certaines “zones de non-droit” (terme académique…) où le gaulois “de souche” ne peut entrer.
L’actualité montre surabondamment cette décadence. Depuis 1789, la “culture” de ce régime est que c’est la violence et la force qui font la loi – contre le peuple – … Dernier exemple en date : le cpe. La démocratie est un mythe. Il faut avoir les yeux fermés et les oreilles bouchées pour ne pas saisir cela.
Inutile de s’étendre sur la décadence. L’actualité analysée par le Salon Beige, les faits catastrophiques dont la liste se dresse chaque jour dans tous les domaines (à présent les unions homophiles), confirme que les nations sont châtiées ici bas sur terre. Pas besoin de guerre mondiale : les lobbies et les loges constituent une invasion ‘étrangère’ bien plus sournoise que celle d’armées étrangères…
“Les lobbies préparent les lois, les médias les imposent, le Parlement les entérine…” (Michel De Jaeghere, Enquête sur la Christianophobie, 2005)
Unieux
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20060610185037840172194810700.xml
L’Eglise catholique-chrétienne bénira les couples homosexuels
BERNE – L’Eglise catholique-chrétienne bénira désormais les couples homosexuels unis par un partenariat. Elle a défini deux formes de célébration clairement distinctes du mariage afin de ne pas remettre en question ce sacrement.
Le synode de l’Eglise catholique-chrétienne a accepté cette nouvelle orientation à une large majorité à Aarau par 76 oui, 2 non et 5 abstentations. Cette église, qui compte 13’000 fidèles, devient la première en Suisse à reconnaître officiellement le partenariat des homosexuels.
Les deux rituels développés par la commission “Homosexualité et Eglise” seront testés durant les prochaines années. Le premier est un rituel indépendant qui pourra se dérouler dans une église ou un lieu privé. Le second est une bénédiction qui pourra être donnée dans le cadre du service religieux habituel.
Dans les deux cas, le prêtre procédera à une longue prière de bénédiction. “Selon la situation pastorale du couple et de la paroisse, une célébration sera mieux adaptée que l’autre”, écrit la commission dans son rapport.
L’Eglise catholique-chrétienne se penche sur la question de l’homosexualité depuis 2004. Elle souhaite donner une réponse aux couples homosexuels qui souhaitent que leur union évolue avec l’aide de Dieu.
Selon cette Eglise, les couples du même sexe ont les mêmes besoins spirituels que ceux de sexe différent. De plus, “on ne choisit pas de devenir homosexuel”, mais on l’est “depuis la petite enfance, ou même avant la naissance”, relève le rapport.
“Il s’agit là de connaissances scientifiques dont ne pouvaient pas disposer les auteurs des textes bibliques et les témoins de la tradition chrétienne”, poursuit le rapport. Comme dans cette tradition le couple hétérosexuel a pour fonction de perpétuer la vie, l’Eglise catholique-chrétienne veut toutefois bien distinguer entre la bénédiction du mariage et des partenariats homosexuels.
Dans le cadre de la nomination des prêtres, cette Eglise continuera à ne pas interroger les candidats sur leur orientation sexuelle. “Cela n’est pas un critère décisif”, indique le rapport. Il convient toutefois d’être prudent dans l’attribution à une paroisse d’un prêtre qui vit dans une union homosexuelle, recommande la commission.
(ats / 10 juin 2006 18:50)
cogitation
@ Unieux
L’ours de Benoît XVI a de quoi répondre à celui de Berne et à ceux qui veulent être bernés.
@ tous
Quel est ce saint qui attela à sa charrue l’ours qui avait dévoré ses boeufs ?
Martes in deo
@ cogitation
C’est St Corbinien!
Ingomer
A Unieux,
Cher monsieur, ce n’est pas tout de citer des articles par-ci par-là, pour contrer la position de Rome, il faut encore dire la vérité. Or, je constate que vous pratiquez ici la désinformation. L’Eglise “catholique-chrétienne” dont vous vous targuez apparemment pour défendre le mariage homosexuel est une église tout simplement schismatique d’avec l’Eglise catholique romaine et apostolique et ce depuis le concile Vatican I qu’elle ne reconnaît pas… Cette église dite “catholique” s’oppose notamment à l’infaillibilité papale telle que définit par Pastor Aeternus (1870). Je vois donc mal dans ces conditions comment ces schismatiques peuvent faire la leçon au pape et aux catholiques… Ils feraient bien de relire les Pères de l’Eglise, d’étudier son histoire et de revoir leur doctrine sur l’Eglise de Rome qui historiquement, depuis le Ier siècle, a toujours eu la une primauté de doctrine et de contrôle sur les autres… Preuve :
– En 95 ap. J.-C., à la fin du règne de Domitien, des troubles se produisirent dans l’église de Corinthe, la plus importantes des communautés de Grèce. A Rome, l’évêque romain Clément dépêche une lettre écrite tout exprès pour les Corinthiens. Il “parle avec autorité frappante, nettement en homme qui veut être obéi… Il n’existe aucun signe que cette démarche ait suscité à Corinthe irritation ou jalousie […] C’est donc là un témoignage incontestable d’un primat, au moins de fait, reconnu à la communauté de Rome” (Daniel-Rops, L’Eglise des Apôtres et des Martyrs)
– Saint Ignace d’Antioche, en 106 ap. J.-C., deuxième successeur de Pierre (l’Apôtre de Jésus-Christ) comme évêque d’Antioche, selon une liste communiquée par Eusèbe de Césarée, parle de l’église de Rome comme l’église “qui préside dans le lieu de la région des Romains”, expression qui laisse entendre quelque différence par rapport aux autres églises qu’on nomme seulement du nom de leur cité, église d’Antioche, de Tralles ou de Smyrne… Saint Ignace est le premier à employer le terme kajolik´ov, “catholique”, universelle en grec, pour désigner l’église de Jésus-Christ. Dès ce moment, le mot a un double sens : il désigne la foi catholique commune à toute l’Eglise déjà répandue dans de nombreux pays, par opposition aux communautés ayant assez tôt dévié de la foi apostolique (nicolaïtes, gnostiques, etc…) “Là où est le Christ, là est l’Église catholique”, écrit saint Ignace. C’est donc très clair.
– “L’ensemble des croyants de tous les pays, doit demeurer en accord avec l’Église de Rome” écrit encore saint saint Irénée de Lyon, v. 180 ap. J.-C. […] C’est en elle que les fidèles de tous les pays ont conservé la tradition apostolique. L’Eglise de Rome est un modèle pour les autres Églises ; on y vient de partout…” (Irénée, Adversus haereses, III, III, 2). Saint Irénée est le Père de la “Tradition apostolique”. Il est le premier à utiliser ce terme pour contredire les thèses hérétiques des gnostiques se disant eux aussi “chrétiens”, mais n’ayant pas la tradition apostolique (traditio ab apostolis), la transmission de la tradition par les apôtres et leurs successeurs, les évêques.
– “Il est frappant que, toujours, ces difficultés se résolvent dans le sein de l’Eglise fidèle, par un accord avec l’autorité romaine. Ainsi en est-il du schisme que le rigoriste saint Hippolyte déclenche contre le pape saint Calliste qu’il accuse de manque de fermeté à propos du baptême des apostats et l’église d’Afrique. […] Toujours en définitive, c’est la décision de Rome qui s’impose. […] Et s’il fallait d’autres preuves à cette primauté, on citerait le mot de Tertullien, devenu hérétique et rebelle, désignant, au début d’une diatribe, le chef romain par ces épithètes : “Le Souverain Pontife, autrement dit l’Evêque des évêques…” ou encore la décision bien inattendue de l’empereur Aurélien (270-275) qui, ayant à trancher un différend entre deux prétendants au siège épiscopal d’Antioche, un hérétique et un catholique, décide que le seul bon est celui “qui se rattache à la communion de Rome…” (Daniel-Rops, L’Eglise des Apôtres et des Martyrs.)
Dans ces conditions, on se moque que “le synode de l’Eglise catholique-chrétienne a accepté cette nouvelle orientation” ! Cette église dite “catholique” n’est pas en communion avec l’Eglise de Rome dont elle refuse le Magistère depuis le XIXe siècle. Elle n’est donc pas “catholique” et sa doctrine hérétique sur les mariage des homosexuels non plus.
Pef
Comme d’habitude, les socialauds sont prêts à toutes les bassesses et toutes les compromissions pour grapiller qq voix;
L’usage dans ce parti est de mettre à sa tête le plus vicieux; on voit bien que Ségoléne va surenchérir sur l’abjection pour décrocher le pompon.
Cette femme est profondément nuisible à son pays et à ses concitoyens.