La réunion annuelle de l’instance de dialogue entre l’Église catholique et l’État doit se tenir ce matin. Devraient être présents Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, ses deux vice-présidents Mgr Laurent Ulrich (Lille) et Mgr Hippolyte Simon (Clermont), ainsi que le P. Antoine Hérouard, secrétaire général de la CEF, et Mgr Bertrand de La Soujeole, expert. Parmi les sujets :
- Les «permanents en pastorale» sont les laïcs qui exercent de manière permanente des fonctions spécifiquement ecclésiales (aumôneries, catéchèse…) et pour lesquels certains évêques souhaitent un cadre juridique plus souple que celui offert par le droit du travail.
- La loi de 1880 a institué le monopole du titre d’université. Aussi, les établissements privés – et notamment les 5 universités catholiques d’Angers, Lille, Lyon, Paris et Toulouse – recourent à des conventions avec des universités d’État ou à des « jurys rectoraux ». Les évêques demandent la reconnaissance des diplômes de ces universités.
- Une circulaire, signée conjointement par les ministres de l’intérieur et de la culture, devrait clarifier les conditions dans lesquelles peuvent être organisées des manifestations culturelles dans les 87 cathédrales qui sont propriétés de l’État.
- Le ministère de l’intérieur envisage la poursuite du programme de rénovation du patrimoine religieux rural : l’an dernier, 3,5M€ ont contribué à la rénovation de 155 églises et chapelles.
- D’autres sujets encore pourraient être abordés, comme la révision, annoncée pour 2009, des lois de bioéthique, la question des « rythmes de vie » (école le mercredi, travail le dimanche), et enfin la proposition de faire entrer des représentants des grandes religions au Conseil économique et social.