L'ex-premier ministre libanais Saad Hariri a trouvé refuge depuis une semaine à Paris. Les services secrets américains et saoudiens craignent que sa vie soit menacée et lui ont demandé de ne pas regagner le Liban. Le régime syrien pourrait organiser son assassinat dans le but de créer un conflit interconfessionnel entre chiites et sunnites au Liban.
Dans Présent, Maroun Charbel, correspondant permanent à Beyrouth, écrit :
"Maintenant que tous les leviers de l’Etat sont aux mains du Hezbollah, nous, gens de lettres à la plume libre, nous devons redoubler de précautions et être encore plus méfiants."
Les militaires français également.