SOURCE : https://leconservateur-media.fr/2025/10/07/sacre-coeur-un-film-qui-transforme-la-spiritualite/
SACRÉ CŒUR : LE FILM QUI RÉVEILLE LES CHŒURS ET PERTURBE LES INSTITUTIONS
Le docu-fiction Sacré Cœur, réalisé par Sabrina et Steven J. Gunnell, sorti le 1er octobre 2025, est en train de devenir un phénomène. Le film retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis ses apparitions à sainte Marguerite-Marie (entre 1673 et 1675) jusqu’à aujourd’hui. Avec ses scènes de reconstitution historique, ses témoignages contemporains (clercs, théologiens, laïcs), et son souffle spirituel, il plonge le spectateur dans un mystère autant qu’un appel : celui de l’amour divin qui cherche à convaincre les âmes.
UN VERITABLE SUCCÈS
Dans une époque marquée par le relativisme, le désenchantement et la désorientation spirituelle, Sacré Cœur répond à une attente profonde. Beaucoup de spectateurs témoignent d’une « soif de sens », d’un désir de foi vécue, d’une spiritualité qui ne soit pas abstraite. Le film arrive comme une brise fraîche, rappelant que l’Église ne vit pas de doctrines mortes, mais d’un amour personnel. Le film sort dans le cadre d’un jubilé marquant les 350 ans des apparitions de Paray-le-Monial, ce qui crée une forte charge commémorative. L’avant-première dans ce lieu même, entourée de pèlerins, de communautés religieuses, fait de la projection un moment liturgique autant que cinématographique. Les Gunnell ne sont pas des inconnus dans le cinéma chrétien. Leur style mêle rigueur historique, poésie, témoignage personnel. Le docu-fiction parvient à toucher un public plus large que les seuls croyants : ceux qui cherchent, ceux qui doutent, ceux qui veulent simplement voir. Le format, les reconstitutions, le rythme rendent le message de foi audible dans un monde bruyant !
ATTENTION CENSURE !
Le film Sacré Cœur rencontre aussi l’hostilité des régies publicitaires des transports publics de Paris. La SNCF et la RATP, via leur régie MédiaTransports, ont refusé la campagne d’affichage du film, estimant les affiches « trop confessionnelles, prosélytes » et contraires selon elles au principe de neutralité du service public. Elle montre que la neutralité est souvent un piège : qu’est-ce que « prosélyte » si ce n’est exposer une vérité, proposer une foi ? Quand un film raconte la vie de Jésus, est-ce de la publicité politique ou de la liberté d’expression religieuse ? Cela illustre la précarité de la visibilité publique du sacré dans notre culture : l’Église, ses symboles, ses messages, sont tacitement relégués hors du champ public « acceptable » alors que les promotions des films américains d »épouvante comme La None, Conjuring ou l’Exorcisme sont mises en avant comme le rappelé le réalisateur au micro de Pascal PRAUD . Privés d’affiches dans les gares ou les métros, les fidèles sont privés du droit de voir leur foi annoncée, et les curieux du droit d’être intrigués.
VERS UN SURSAUT : SURSUM CORDA !
Ce succès fulgurant de Sacré Cœur ne doit pas être vu comme un simple phénomène culturel, mais comme un avertissement et une opportunité car si ce film touche autant, c’est parce que l’Église hier ignorée ou réduite au privé, revient de plus en plus dans le visible. Que les fidèles réclament des signes, des apparitions, des mots, de la beauté. Puis le cinéma chrétien (comme les réseaux sociaux), quand il est bien fait, gagne du terrain : il peut être un vecteur de ré-évangélisation puissant.
Mais il y a un revers : la censure, la marginalisation, la crainte institutionnelle (y compris dans l’Église publique) de revendiquer une foi visible.
Sacré Cœur est plus qu’un documentaire : c’est un acte courageux. Il rappelle que le Sacré, le mystère, l’amour de Dieu ne sont pas des sujets désuets mais des urgences. Et qu’en France, la culture chrétienne, le sacré, ont tant de choses à dire — si on ne les bâillonne pas.
Le cinéma doit devenir l’un des fronts de la reconquête spirituelle : que vive la dévotion, que vive le Sacré-Cœur, que vive le Christ qui aime — et que ne soit jamais éteint ce feu dans le cœur des hommes.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Montalte
Encore faut-il pouvoir le voir et ce n’est pas avec 3 séances 1 weekend sur c’est possible. L’incapacité de Saje à négocier une sortie normale d’au moins une semaine me pose question. Même pour des films à succès comme “The Chosen” où il n’y avait qu’une séance unique. Il y a eu plusieurs films où je n’ ai pas pu rentrer ou la salle était archi bourrée. Donc le public est là. Pourquoi n’obtiennent ils pas une sortie d’une semaine comme le moindre nanard.
Michel Janva
« L’incapacité de SAJE » …
Et vous, avez-vous organisé une séance dans votre ciné de quartier ?
Janot
Je n’aurais sûrement pas eu l’idée d’aller le voir si je n’avais pas appris, de façon fortuite que la publicité lui était refusée au nom de la “laïcité” … en clair au nom de l’antichristianisme qui prévaut dans certaines sphères publiques
Michel
Les laïcards de plus sont bêtes : en refusant de faire de la publicité pour le film, ils ont en fait la plus efficace !…
BèS
bonjour ,
Je suis allée le voir hier avec mon mari à Carcassonne, j’ai du faire donc 140 kms aller retour , ça avait été pareil pour voir vaincre ou mourir, mon département censure ….
La salle était pleine , et il y a eu des applaudissements à la fin de la projection . Ça mets du baume au coeur .