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L'Eglise : Foi

Sacrifice, mortification, pénitence, ascèse, jeûne : des notions à remettre au coeur de la vie chrétienne

Sacrifice, mortification, pénitence, ascèse, jeûne : des notions à remettre au coeur de la vie chrétienne

Le père Joël Guibert, prêtre du diocèse de Nantes, exerce sa mission entre l’écriture de livres de spiritualité et la prédication de retraites. Il vient de publier un ouvrage intitulé Devenir hostie, dans lequel il réhabilité les notions de sacrifice, de mortification, de pénitence, d’ascèse… Alors que ces notions ne font, bien souvent, plus partie de l’enseignement, l’appel de l’Évangile est clair :

« Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre » (Rm 12,1).

Que signifie « Devenir hostie » ? Le père Guibert nous guide à la découverte de ce trésor décisif de la foi chrétienne.

Réfutant une compréhension étriquée du vocabulaire religieux, l’auteur, à l’aide de nombreux saints, nous rappelle qu’il n’y a pas d’amour sans joie ni sacrifices. Il prodigue de précieux conseils pour nous libérer de nos entraves, pour notre croissance intérieure et notre prière. Loin de tout dolorisme ou masochisme irrecevables, « devenir hostie » conduit à vivre uni au Christ et à assurer la fécondité de nos actions.

Il écrit aussi :

Il est important de dénoncer les travers qui peuvent abîmer le coeur des prêtres, entre autres le cléricalisme. Mais lorsque ce reproche est martelé de manière constante et outrancière, sous prétexte d’assainissement, cela finit par porter le soupçon sur le mystère même de la consécration sacerdotale qui fait du prêtre un alter christus, un “autre Christ”. Ce n’est pas en vidant le prêtre de sa substance que l’on permettra de rehausser le statut du laïc.

L’auteur aborde aussi le jeûne, réduit actuellement à pas grand chose dans la prédication :

Depuis les réformes du Concile, le jeûne est réduit à une peau de chagrin. Avec du recul, on se demande si une telle réforme sert vraiment le bien spirituel des fidèles. Quand on voit l’importance que Jésus donne au jeûne pour chasser certains démons particulièrement tenaces – “cegenre de démon n’est chassé que par le jeûne et la prière” (Mt 17,21) -, on se dit, en ces temps où les puissances du mal semblent déchaînées, qu’il est plus qu’urgent de retrouver la pratique du jeûne.

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