Voilà maintenant presque un mois que François-Xavier Clément, directeur de Saint-Jean-de-Passy, a été brutalement limogé et l’on n’en connait toujours pas la raison. Reçu en entretien par sa hiérarchie, préalable à son licenciement, rien de précis ne lui a été reproché. Il semble que son management pose problème mais il ignore donc toujours pour quels motifs précis il encourt un licenciement.
Jean-François Canteneur, le directeur diocésain de l’enseignement catholique, déclarait vaguement à La Croix :
Mais les procédures de licenciement existent à cause de motifs sérieux, et les mises à pied se poursuivent pour cette raison. Il ne s’est pas passé des choses monstrueuses non plus, mais suffisamment graves et sérieuses pour ne pas les laisser perdurer. La situation est pénible pour tout le monde, et il faut que les choses aillent vite pour réfléchir à comment, ensuite, on va permettre à une communauté de se reconstruire.
Les choses sont graves, il faut aller vite, mais rien de précis ne justifie cette procédure. Aussi, un audit complémentaire a été commandité. Mais alors que ce rapport devrait sortir dans quelques jours, de nombreux parents et membres du corps professoral s’étonnent de ne pas avoir été contactés. Les seuls témoignages qui semblent avoir été collectés concernent ceux d’anciens salariés et professeurs ayant quitté l’établissement.
Pourtant, le tiers des professeurs a publiquement soutenu M. Clément, ce qui constitue une performance dans un milieu naturellement peu enclin à entrer en conflit avec la direction diocésaine. 5 administrateurs (sur les 15 membres) se sont personnellement (et publiquement) désolidarisés du président du Conseil d’administration. L’ancienne DRH de Saint Jean de Passy témoigne en faveur de celui qui est mis à pied pour son management. Responsable des ressources humaines à Saint Jean de Passy sous la direction de Monsieur Clément durant 3 ans, Sophie Halle témoigne que
malgré des propos parfois très vindicatifs de la part des personnes qu’il avait en face de lui, j’ai toujours vu Monsieur Clément s’employer à comprendre les revendications et chercher des solutions. Il cherchait toujours à trouver le mot juste qui permettrait à la personne de comprendre pourquoi son comportement n’était pas adéquat sans le blesser. Je l’ai toujours vu et entendu demander conseil avant toute décision et devenait ritournelle sa recherche du bien commun. […] Monsieur Clément connaissant bien également la solitude des enseignants face à leur employeur (l’éducation nationale), souhaitait améliorer leurs conditions de travail, encourager leur souhait de formation et par là favoriser leur motivation et leur capacité à emmener les élèves vers l’excellence. C’est pour cela aussi que mon poste a été créé. […] Afin d’avoir une meilleure connaissance des problématiques rencontrées sur le terrain, il a instauré un “conseil des préfets”. Tous les cadres éducatifs de Saint Jean et de Notre Dame de Grace se retrouvaient une fois toutes les deux semaines pour échanger autour de problématiques soulevées par les préfets eux même et un temps de formation clôturait se conseil. Afin de former les surveillants (souvent des étudiants) à l’éducation intégrale et de les motiver en les faisant participer de plus près à la vie de l’établissement, il a entrepris de leur faire suivre une formation. Toutes ces mesures ont été prises dans le soucis du bien commun et afin de donner une voix aux cadres éducatifs, ce ne sont pas des mesures de “despote”, bien au contraire.
Plus de 600 familles remettent actuellement en cause la présidente de l’APEL, Emmanuelle de La Guillonnière, obligée de convoquer une assemblée générale (il fallait 450 familles pour convoquer cette AG). Elle se tiendra le 4 juin avec cet ordre du jour :
« révocation des mandats de l’ensemble des administrateurs, avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale, à l’exception du président de l’APEL de Paris (actuellement Monsieur Delpit) membre de droit du Conseil d’Administration de l’APEL Saint-Jean de Passy ».
Cette assemblée générale devait se tenir dans les 15 jours, mais il semble que Madame de La Guillonnière ait repoussé le délai au maximum, afin d’attendre le licenciement effectif de François-Xavier Clément, qui doit intervenir d’ici le 20 mai… C’est pourquoi les Collectifs de parents ont officiellement sommé, vendredi dernier, les administrateurs et le Conseil d’Administration de Saint-Jean de Passy de surseoir à toute décision visant la direction de l’établissement dans l’attente de la nouvelle Assemblée Générale et de la nomination d’un représentant de l’APEL légitime et issu des votes. Mais depuis les mises à pieds, le conseil d’administration dispose d’un délai légal d’un mois pour prononcer le licenciement de Messieurs Clément et Ducret (à la majorité du conseil d’administration).
Interpellé par les parents, Mgr Michel Aupetit a demandé à Mgr de Romanet, évêque aux Armées mais aussi ancien curé de la paroisse voisine d’Auteuil (paroisse où est présente la Congrégation des Légionnaires du Christ, à laquelle appartient… Emmanuelle de La Guillonnière, qui fut déléguée nationale pour la France de Regnum Christi), d’intervenir en qualité de modérateur pour écouter et faire dialoguer parents d’élèves, enseignants et membres du Conseil d’administration. Si la nomination d’un médiateur montre bien que le dossier instruit ne permet pas de procéder à un licenciement pour cause réelle et sérieuse, certains parents s’étonnent déjà de la tonalité de ce dialogue, qui semble mettre de côté les nombreux témoignages en soutien de François-Xavier Clément. Comme si l’affaire était déjà close, et qu’il ne s’agissait que de calmer des parents en colère…
Pourtant, de nombreuses personnalités de l’enseignement ont défendu leur confrère, comme le supérieur des Chartreux ou encore Yann de Cacqueray, lequel a dénoncé dans un courrier sans langue de buis la justice des hommes d’Eglise ainsi qu’un certain deux poids deux mesures :
Dans un communiqué publié aujourd’hui, Mgr Aupetit annonce le licenciement du direct d’établissement.
Addendum 16h10 – Communiqué des collectifs de parents :
Chers parents, Chers soutiens,
Nous avons appris avec consternation et colère la décision de licenciement de François-Xavier Clément annoncée ce matin.
Malgré votre mobilisation exceptionnelle, cette décision nous semble inacceptable, tant sur le plan de la procédure, de la morale que du droit.
En se drapant de toutes les vertus, trois personnes ont donc réussi, de concert et patiemment, à briser la réputation d’un homme, engendrer désordres et souffrances et casser durablement l’image de notre établissement.
La Présidente de l’APEL, en guerre ouverte contre M. Clément depuis des années, le Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique, qui semble animé par des intentions bien peu évangéliques, et le Président du Conseil d’Administration, qui a initié toute cette crise sans en parler à l’ensemble de son conseil, auront des comptes à rendre sur le désordre qu’ils ont semé et les violences qu’ils ont suscitées.
Dans quel état laissent-ils aujourd’hui notre chère école ? Quel gâchis !
Sur la forme, tout le monde convient, y compris Mgr Aupetit, de l’inutile brutalité et humiliation de la procédure, qui traduit, au pire, le caractère trouble des intentions et, au mieux, la profonde médiocrité des acteurs. Il faudra en tirer des conséquences rapides.
Sur le fond du dossier, nous sommes écœurés par le non-respect de la présomption d’innocence et du contradictoire.
L’enseignement catholique parisien est-il devenu la dernière zone de non-droit, où l’on fabrique des audits partiels et partiaux, où l’on sollicite des témoignages pour venir en appui d’un dossier initial qui se révèle trop faible, où l’on empêche l’accusé de connaître les « crimes » qu’on lui reproche et donc de se défendre ?
Comment l’Eglise, qu’on a connue moins prompte, y compris à Paris, à prendre des décisions managériales fortes en cas de délits ou crimes avérés, peut-elle cautionner ce déni de justice ?
Malgré nos demandes répétées et les encouragements de Mgr de Romanet en ce sens, nous n’avons pas eu accès au dossier, pas plus que François-Xavier Clément. Il n’y a eu ni alertes formelles de ses supérieurs, ni aucune plainte contre lui.
Nous ne construirons pas la paix à Saint-Jean de Passy en faisant l’économie de la vérité. Il faudra que ceux qui la cachent aujourd’hui la mettent sur la table et que nous puissions en débattre. Seule la vérité nous rendra libres !
Nous ne construirons pas la paix à Saint-Jean de Passy sans refondre en profondeur les instances de l’établissement qui ont failli. A cet égard, vous pourrez prochainement voter en faveur d’une équipe renouvelée à l’APEL. Elle sera garante des intérêts des familles de St Jean et des élèves, loin des dérives personnelles. Elle cherchera à amener la vérité et la sérénité, pour sortir de cette politique de la terre brûlée.
Nous ne construirons pas la paix à Saint-Jean de Passy sans rendre hommage comme il le mérite à ce qu’a apporté François-Xavier Clément à l’établissement.
Nous ne construirons pas la paix à Saint-Jean de Passy sans entendre les malaises profonds, les souffrances, les humiliations et les règlements de comptes larvés qui ont émergé depuis le 14 avril dernier.
Le message de Mgr Aupetit interroge beaucoup d’entre nous sur la façon dont l’Eglise à Paris élabore ses décisions, conçoit la transparence de ses délibérations et fait entendre son autorité sur une administration profondément déficiente. Mais aussi sur le traitement qui est réservé à ceux qui la servent. Ce dossier, qui est loin d’être isolé, doit appeler à un sursaut de la part de Catholiques engagés, désintéressés, mais attachés à une parole libérée.
Nous sommes nombreux à être déconcertés et en colère. Comment, dans ces conditions, ne pas comprendre certains d’entre nous qui se refuseront désormais à la soutenir aveuglément, notamment financièrement ?
La magnifique mobilisation spontanée qui est la nôtre a surpris tout le monde. Beaucoup d’observateurs du monde de l’éducation ont reconnu qu’ils n’avaient jamais vu cela. Elle a même fait peur à certains et cette fébrilité explique sans doute l’accélération imprévue du calendrier, au lendemain de la convocation de l’Assemblée générale de l’APEL qui se tiendra comme prévu le 4 juin prochain pour franchir cette nouvelle étape.
Nous pouvons être fiers collectivement de cette mobilisation au service de la vérité.
La situation de François-Xavier Clément est désormais entre les mains des avocats qui, nous l’espérons, l’aideront à laver son honneur et trouver le chemin d’une sortie digne.
Le combat continue, pour la justice à St Jean, pour une gouvernance assainie et aussi pour que l’Eglise à Paris puisse retrouver un peu d’audace et de courage, et ne pas abandonner sa mission au service de l’éducation.
Nous avons toujours besoin de vous. Les Collectifs St Jean de Passy
capdora
17 personnes interrogées lors de l audit sur 46 qui récusent leur témoignage (audit officiellement présenté pour améliorer les conditions de travail), cinq administrateurs qui disent leurs droits bafoués et qui signent de leur nom, tout comme le collectif où 50 enseignants signent sans anonymat, avec tous les risques que cela représente pour leur carrière, la lettre de l ancienne DRH, qui montre qu il n y a eu qu un seul licenciement sur cinq ans pour motif grave, les départs (pas plus nombreux que dans les autres établissements parisiens) dont la plupart des personnes concernées disent d elles mêmes que les motifs ne sont pas liés au directeur.
En face, aucun motif clair, l anonymat, de nombreux avocats… Les méthodes même utilisées (audit dont des parties sont publiées dans les journaux,…) donnent une idée du niveau des attaquants.
Reste à prier pour SJP, pour ceux qui essayent d y ramener la paix, pour ceux qui y travaillent, et pour les enfants qui subissent cette situation. Et bien sûr pour messieurs Clément et Ducret.
capdora
Douze personnes sur quarante six avaient exprimé un mal être au travail, en pensant que l audit était destiné à l améliorer uniquement. Du reste, je vous laisse lire le témoignage de la DRH, il est très éclairant.
Parlons en, du mal-être. Que dire des quatre arrêts maladie et une hospitalisation depuis, des enseignants forcés de se syndiquer pour s en sortir au milieu de cette purge, de cinquante enseignants qui signent avec leur nom, avec tous les risques pour leur carrière, sans compter le personnel et les familles inquiètes? Ceux la ne comptent ils pas? Je n ai jamais vu tant de souffrance dans un établissement, et je suis enseignante. Mais ce n est pas sous la direction de Monsieur Clément ; c est suite à l action du CA depuis quelques semaines.
Vous rendez vous compte que c est par la presse uniquement que ces hommes ont des informations sur ce dont ils sont accusés? Vous rendez vous compte de la violence qui leur est faite?
J assure messieurs Clement et Ducret de mon estime, pour l admirable travail effectué auprès des enfants. Toute ma reconnaissance aux collectifs, pour leur courage et leur exemple, aux personnes de bonne volonté qui ont eu à cœur de faire progresser la vérité par leur témoignage.
C était le pot de terre contre le pot de fer, avec d enormes moyens financiers pour embaucher plusieurs cabinets d avocats en face. Il n y a aucune raison de faire son mea-culpa. A moins de prendre les gens pour des girouettes.
Ermort
Je suis tout à fait d’accord avec vous, Tristan.Renaud.
Merci d’avoir exprimé clairement tout cela.
capdora
Monsieur,
Merci tout d abord de reconnaître les souffrances actuelles, car si Monseigneur Aupetit l a mentionné, je n en voit que très peu de traces, et très tardives, dans la communication du CA. Pire, pour contester le seul licenciement (pour harcèlement su subordonné) en cinq ans, un enseignant a cru bon de mettre en cause la bonne foi de la victime (longtemps en arrêt maladie) sans que personne ne s en émeuve. Si vous avez accès aux communications, vous le savez aussi bien que moi.
Je suis, Monsieur, enseignante. Pour suivre mon mari, nous avons souvent déménagé, et j ai donc connu un certain nombre d écoles. Je fais tout à fait la différence entre le mécontentement qui s exprime souvent dans le métier, car il y a toujours d inévitables mésententes, et les comportements autoritaires qui aboutissent à la destruction des personnes, aux maladies, aux vies brisées. Et croyez moi, si cela avait été le cas, jamais les enseignants n auraient apporté leur soutien au directeur, fût il apprécié d eux. Car il y a une forte solidarité interne, et un grand sens de la justice.
En revanche, si ils prennent tous ces risques maintenant, c est bien parce qu ils n ont pas reconnu leur directeur dans les accusations, et qu ils voient maintenant la destruction des personnes en œuvre. Il faut connaître bien mal le monde de l’ecole pour penser le contraire.
Il me semble assez normal vu le choc, que le site n ait pas encore mis à jour toutes ses rubriques, et je ne doute pas qu il le fasse.
Vous parlez d instrumentalisation des enfants, il n y en a aucune; simplement des familles qui ont à gérer le désarroi chez eux, et qui au contraire font tout pour les protéger. Si il y a une instrumentalisation, c est d avoir choisi un moment de l année où les enfants avaient le plus besoin de soutien pour les priver de leur directeur, et justifier de la nécessité d aller vite.
Vous évoquez aussi le drame de la dépression, et je sais hélas que ces maladies arrivent. J ai connu une enseignante qui avait pour cela changé trois fois d ecole, chaque fois au motif que la direction était à l origine du mal, et je ne pense pas qu’elle allait mieux en fin de carrière, hélas nous ne sommes pas médecins. Je ne préjuge pas du tout du cas que vous évoquez, parce qu’il n y a pas deux cas identiques, mais admettez que le seul fait non étayé ne suffit pas.
Merci d avoir pris la peine de me répondre. J avoue, à titre personnel, que je suis à la fois atterrée et inquiète, si ce plis se prend dans l enseignement catholique de virer ainsi les gens sur des impressions anonymes non vérifiées, nous risquons tous de vivre dans la terreur, celle d une délation mensongère qui pourra faire tomber n importe lequel d entre nous. Car si les faits ne sont pas vérifiés, tout devient possible.
Bonne journée
Cosaque
@Tristan Renaud,
Essayons de rester ds le rationnel. Si je vous suis bien, il est légitime de licencier un directeur par ce que suite à une mise à pied un de ses salariés à eu des pensées suicidaire ? Je ne suis pas juriste mais on vit chez les bisounours là ? Citez moi un seul collège français où y a pas des dépressifs. Qui dit dépressif dit que ces gens ont généralement eu des pensées suicidaires. Rappelez moi combien de français vivent sous cachetons ?
Le peu que je lis de ce dossier est ahurissant.
Un enseignant de Province.
capdora
La vérité commence à apparaître. Je dis, comme vous m y invitez, à la personne en dépression qui est revenue sur son témoignage instrumentalisé en dédouanant monsieur Clément qu elle a été très courageuse. Je dis à ceux qui sont malades, hospitalisé pour un depuis un mois, que nous pensons à eux. Et que ceux qui ont instrumentalisé tout cela, en risquant très concrètement la vie des autres, ne méritent aucune considération.
VAUCENAY
Je me demande si vous avez déjà participé ou subi un audit. Retraité, j’ai cependant de nombreux souvenirs à ce sujet, ayant fait partie des auditeurs et, à d’autre moment, des audités.
Ce métier est certes nécessaire et, dans la plupart des cas heureusement, les conclusions peuvent être considérées comme à peu près objectives. Je dis à peu près, car la parfaite objectivité ne peut, malheureusement, exister.
Dans l’affaire qui nous préoccupe, manifestement on ne se trouve pas dans la partie “la plupart”, mais dans l’autre : l’audit téléguidé. Sinon, pourquoi tant de mystères ? Que l’on porte an vu de tous et, en particulier, des “accusés” les raisons précises de la mise à l’écart.
La manière dont cette procédure a été engagée et conclue est parfaitement scandaleuse.
On n’a pas le droit d’empêcher quelqu’un de se défendre correctement. Qui a intérêt à toutes ces “cachotteries” ?
Je ne prends pas partie sur le fond, ne connaissant pas le dossier, mais sur la forme c’est parfaitement scandaleux. Si la “cabale” ne repose sur rien, comment se fait-il que le ou les intéressés ne puissent avoir accès aux faits qui leur sont reprochés ? Cabale, cabale, un peu facile : personnellement, je vois plutôt la cabale dans l’autre camp qui détient la clé du problème. J’espère que l’on connaîtra rapidement la vérité, mais cela m’étonnerait que, sur la forme, on puisse donner raison aux méthodes employées par les responsables des licenciements, même si – finalement – ce serait eux qui auraient raison sur le fond. Vous voyez, je ne prends pas partie, mais il parait tout de même évident que le droit de la défense dans cette affaire est scandaleusement bafoué.
mouette
Pour avoir connu de très près ce genre de “manœuvre” de la part d’une Présidente d’APEL, heureusement non suivie d’effet finalement ! je peux vous assurer que tout ce petit monde est à vomir !!
Si la décision de Mgr Aupetit vous rassure, dormez bien sur vos deux oreilles, jusqu’à ce qu’un minimum de conscience vous réveille !
Cosaque
Ce licenciement est totalement déguelasse.
En tant qu’enseignant dans le Privé en province, je suis outré et prêt à faire grève pour le soutenir.
Si vous souhaitez que je vous donne des noms de dirlos qui se sont comportés comme des salauds et n’ont strictement rien en commun avec la charité chrétienne, je vais vous en donner !
Quel message d’apaisement envoyez-vous monseigneur envers les directeurs cathos qui essaient avec courage et abnégation à faire vivre chrétiennement leurs établissements et dont le sort dépendra désormais de qqs délateurs pleurnichards comme il en existe tant !
Écoeuré.
hugues
Citation supra : ” Afin de former les surveillants (souvent des étudiants) à l’éducation intégrale et de les motiver en les faisant participer de plus près à la vie de l’établissement, il a entrepris de leur faire suivre une formation”
Lorsque j’étais chef de la troupe scoute de Janson de Sailly, un de mes assistants était pion à Janson !
Le seul fait de proposer une “formation” nous aurait fait mourir de rire !
Ermort
L’évêque aurait tranché en faveur de Clément… toute la bienpensance pro-Clément de ces collectifs et du salon beige (qui a pris parti très nettement dans cette affaire) appellerait à obéir, et remercierait l’évêque, etc.
L’évêque a décidé autrement… et toute la bienpensance se lève et crie au scandale… la plupart d’entre ces gens ignorant une partie ou tout du dossier.
Ermort
Encore une fois, vous lisez mal ou bien vous interprétez et déformez sciemment.
Ermort
“Je le dis avec fermeté : ces pratiques ne sont pas tolérables, et le sont encore moins au sein d’un établissement catholique d’enseignement.” (Mgr Aupetit).
Je ne suis pas surpris. Plus d’un chef d’établissements de ce type peut à la fois mener un développement pastoral et éducatif intéressant… et se fort mal comporter avec des salariés. J’en ai toute une liste.
VAUCENAY
Eh bien alors, que l’on mette les reproches justifiant le licenciement sur la table. Pourquoi des cachotteries ? Trop facile de dire ou écrire “ces pratiques ne sont pas tolérables”. Mais quelles pratiques ?
Encore une fois, sans prendre partie sur le fond du problème, la méthode suivie à l’encontre du ou des licenciés parait entachée d’une injustice criante et du non respect du droit de la défense : pas très catholique tout cela…
Ermort
Ce n’est pas le rôle de l’archevêque que de détailler ces choses.
Cosaque
… mais celui du Directeur diocésain.
AFumey
Ce qui est très curieux, c’est l’argumentaire servi par le directeur diocésain: s’il se résume vraiment à “s’il n’y avait pas de motifs sérieux, nous n’aurions pas engagé cette procédure”, alors nous avons un précédent: “si ce n’était pas un malfaiteur nous ne te l’aurions pas livré” (Jean 18), et “il savait bien que c’était par jalousie qu’on l’avait livré” (Mt 27).
Ermort
@ vincent.92
je constate que vous interprétez de manière assez tordue ce que j’ai écrit.
mouette
@louiscottieri : bravo pour la fable !