Nous fêtons aujourd'hui la mémoire de saint Thècle (en plus de saint Lin, 2e pape) :
"il y a une raison supplémentaire
d’évoquer (et d’invoquer) sainte Thècle en ce moment, c’est qu’elle est
la sainte patronne de Maaloula : le couvent grec-orthodoxe de Maaloula
est édifié sur le tombeau de sainte Thècle, qu’on appelle là-bas le
« mausolée sacré », comme on appelle « église sacrée » la chapelle
édifiée à côté.On n’a pas de nouvelles récentes de
Maaloula, mais il y a peu de chances que la fête de sainte Thècle ait
son éclat populaire habituel. (C’est demain, le 24 septembre, dans le
calendrier byzantin.)Sainte Thècle, dont les iconoclastes
romains ont décidé qu’elle n’avait jamais existé, est qualifiée de
« Protomartyre et Egale-aux-Apôtres » par les Eglises byzantines
(catholiques et orthodoxes). Voici le tropaire de la fête :« Ta brebis, ô Jésus, crie d’une voix
forte : “Mon époux, c’est toi que j’aime, c’est pour te chercher que je
combats, c’est avec toi que je suis crucifiée et ensevelie par ton
baptême. Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. Pour toi je
meurs, afin de vivre en toi. Accueille, comme victime sans tache, celle
qui par amour est immolée pour toi.” Par son intercession, ô
Miséricordieux, sauve nos âmes. »
Elle vivait à Iconium quand saint Paul la convertit et elle suivit Paul durant ses voyages. Ce qui la conduisit au martyre.
Elle échappa à trois tourments cruels : le lion de l'amphithéatre qui, au lieu de la dévorer, alla chercher les prêtres des idoles pour les conduire par la peau du cou, devant saint Paul afin qu'il les baptise. Puis elle échappa au bûcher grâce à une pluie diluvienne. Enfin le monstre marin qui devait la dévorer fut foudroyé.
Elle vécut encore longtemps et se fit ouvrir miraculeusement un rocher pour qu'il soit son cercueil. (Autre récit)