Saje a le projet de diffuser un docu-film polonais sur Sainte Faustine, qui devait sortir en salle le 18 novembre dernier puis cette semaine pour les fêtes de la Miséricorde. Malheureusement, les salles sont toujours fermées. Il sortira au cinéma dès la réouverture des salles, sous forme de SAJE Event, c’est-à-dire 3 séances uniques au cinéma.
Dans les années 1930, sœur Faustine reçoit des révélations privées au cours de nombreuses apparitions du Christ. Ce dernier la charge de diffuser au monde entier le message de sa Miséricorde Divine, une mission que poursuivra le Père Michel Sopocko, son confesseur, après la mort de Faustine…
Hélène Kowalska est née le 25 aout 1905, en Pologne. Elle entre à 20 ans chez les sœurs de Notre Dame de la Miséricorde à Varsovie et devient Sœur Marie Faustine du Très Saint Sacrement. Sa vie est très simple : elle travaille au service de ses sœurs en cuisine, dans le jardin ou encore comme portière. Mais derrière cette simplicité se cache une grande communion avec Dieu. Ses 13 ans de vie religieuse furent marqués par de grandes souffrances physiques et morales (maladies, moqueries, critiques) ainsi que par de nombreuses expériences mystiques. Lors d’un entretien avec le Christ, elle reçoit une grande mission : celle de rappeler au monde entier Son Amour Miséricordieux. Elle reçoit également de Jésus la demande de faire réaliser un tableau d’après ce qu’elle a elle-même contemplé lors de sa vision mystique, et de faire vénérer cette image dans le monde entier. Toutes ses expériences mystiques et ses entretiens avec Jésus ont été mis par écrit par la Sainte elle-même, dans le Petit Journal, sur la demande de son directeur spirituel, le bienheureux Père Michel Sopocko. Emportée par la tuberculose, elle meurt à 33 ans, le 5 octobre 1938, en odeur de sainteté. Elle est déclarée bienheureuse par le Pape Jean Paul II, le 18 avril 1993, le premier dimanche après Pâques. Puis elle est canonisée le 30 avril 2000, ce même dimanche après Pâques, par le pape Jean Paul II qui institue également la Fête de la Miséricorde Divine.
Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial où le Christ évoquait l’ingratitude des hommes et appelait à réparer, c’est-à-dire à aimer pour ceux qui ne l’aiment pas, Il s’adresse ensuite à Sainte Faustine pour prolonger et compléter ce message du Sacré Cœur.
Par l’intermédiaire de Sainte Faustine et de ses expériences mystiques racontées dans le Petit Journal, Jésus veut rappeler au monde qu’Il est infiniment Miséricordieux et qu’Il pardonne tous péchés, si on accepte de se repentir, de se laisser aimer et pardonner par Lui. Dans un des messages, il est dit « L’humanité ne trouvera pas la paix, tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde » (Petit Journal, de Sœur Faustine). S’ils font cela, les hommes seront inondés de grâces et connaîtront la Vrai et Ultime Joie. Son message est donc une invitation à la confiance, à aimer Dieu et son prochain et à vivre sa foi de façon très personnelle. Jésus promet à Saint Faustine que toutes ces dévotions à son Cœur Miséricordieux vont préparer le monde pour son retour final.
Lors de ces entretiens avec Sainte Faustine, Jésus donne des moyens concrets pour faire l’expérience de Sa Miséricorde Divine et pour L’honorer davantage :
- Vénérer le tableau de Jésus Miséricordieux, réalisé sur demande de Jésus à Sainte Faustine ;
- Célébrer le dimanche de la Miséricorde Divine précédé de la Neuvaine à la Miséricorde Divine, qui commence le Vendredi saint ;
- Réciter le chapelet de la Miséricorde Divine;
- Honorer l’Heure de la Miséricorde Divine à 15h, en pensant à la Passion du Seigneur et au Cœur de Jésus transpercé par la lance ;
- Propager le message de la Miséricorde Divine ;
En collaboration avec la société Kondrat Média, un groupe d’experts et de chercheurs a récemment trouvé, dans de vieilles archives oubliées, des lettres de correspondance entre le Père Michal Sopocko, le confesseur de Sœur Faustine et la sainte elle-même. Le film Faustine, Apôtre de la Miséricorde, basé sur cette découverte récente, apporte un nouvel éclairage sur le message de la Divine Miséricorde et sur la manière dont les apparitions et le message du Christ ont été accueillis par l’Eglise et les croyants, après la mort de Sœur Faustine. Plus précisément, ce film explique comment est née la dévotion à la Divine Miséricorde ainsi que les combats menés pour la reconnaissance de son message. Le film révèle aussi les détails de la réalisation du célèbre tableau de la Miséricorde Divine, demandé par Jésus Lui-même. Il donne une nouvelle approche du tableau en le comparant au Saint-Suaire : il montre les similitudes de proportions et de détails faciaux entre le Christ du Saint-Suaire et le Christ du tableau. Le film offre également un portrait inédit du Père Sopocko, révélant son rôle majeur ainsi que celui du Pape Jean Paul II dans la propagation du culte à la Miséricorde Divine.
Kamila Kaminska, l’actrice qui joue soeur Faustine, confie avoir vécue une forte conversion spirituelle :
« Je voulais connaître tout de sœur Faustine. Non seulement les faits de sa vie, mais aussi sa vie religieuse et spirituelle que je souhaitais comprendre de l’intérieur : connaître le rythme des journées, des prières et des tâches quotidiennes des sœurs. Ce temps de préparation a été important pour moi, pour m’imprégner profondément du rôle. Comme il s’agissait d’un film qui était à la fois une fiction et un documentaire, j’avais imaginé que les témoignages des personnes touchées par la miséricorde divine et par le Petit journal de sœur Faustine seraient essentiels. Mais finalement, la part fiction du film s’est avérée tout aussi importante. Cela a exigé de moi d’être à la hauteur. »
« J’ai découvert une fille cool, simple, souriante et directe. Une bonne amie en quelque sorte. En même temps, elle était une personne très humble. Ses choix de vie ont nécessité une incroyable confiance en Dieu. Un jour, j’ai senti que nous étions devenues amies. Dès ce moment-là, j’ai arrêté de me concentrer sur son personnage. J’ai commencé à ressentir fortement la présence de Dieu, ainsi que l’amour de Faustine elle-même envers moi. Elle me donnait la confiance dont j’avais besoin pour incarner son rôle. Cela a été une expérience unique dans ma vie, un moment merveilleux, également pour ma propre vie intérieure. Ce rôle m’a nourrie spirituellement. »
« Je ne sais pas comment nommer ce que j’ai vécu. J’ai eu une sorte de coup de foudre pour un être que je trouvais très proche de moi sur le plan spirituel. Une pensée m’est alors apparue de façon très nette : Il y a une autre vie en dehors de celle que nous vivons sur terre. J’ai compris qu’il y avait des âmes qui ont besoin de notre soutien, de notre prière et de notre amour. J’ai vu aussi comme dans un miroir les différentes étapes de ma vie que je devais mettre à plat. J’ai beaucoup pleuré… Sans vraiment comprendre ce qui m’arrivait, je me suis sentie submergée par un amour immense. Je souhaite à tout le monde de le vivre. Quand on se met à l’écoute de Dieu, on peut vraiment l’entendre… »
Le film est entrecoupé de témoignages de différents intervenants :
- Sœur Teresa de la Fuente, religieuse philippine de la congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde.
- Sœur Michaela Rak, religieuse polonaise de la congrégation de Jésus Miséricordieux. Elle dirige actuellement l’hospice de Vilnius.
- Le Cardinal Henryk Hose, ancien supérieur du diocèse de Varsovie-Prague et membre du presidium de la conférence épiscopale polonaise. Il a été nommé « envoyé spécial du Saint Siège pour Medjugordje », le 11 février 2017, par le pape François.
- Mgr Krzysztof Nitkiewicz, évêque actuel du diocèse de Sandomierz, de la province ecclésiastique de Lublin en Pologne, depuis 2009. Il a été chargé du procès de béatification du Père Michal Sopocko.
- Le Père Seraphim Michalenko, chargé du procès de béatification et de canonisation de Sainte Faustine. Il a également beaucoup aidé à la diffusion du message et des dévotions de la Divine Miséricorde. Il a été témoin du premier miracle attribué à l’intercession de Sainte Faustine qui a ouvert le procès de béatification en 1993.
- Le Père Joseph Roesch, vicaire général de la congrégation des Pères Marianistes de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie, une communauté polonaise fondée en 1960 par Saint Stanislaw Papczynski. La congrégation compte aujourd’hui 500 prêtres et frères répartis dans 20 pays. Il a également la charge de supérieur local de la Maison des Marianistes à Rome. Il est aussi préfet général de formation et promoteur général de Apôtres Eucharistiques de la Miséricorde Divine.
DUPORT
Je ne connais pas ce film mais quand vous voyez tout un article qui vous parle de sœur Faustine sans jamais vous parler de l’enfer, méfiez vous !
Nombreux sont ceux qui dévoient le message de sœur Faustine !