Un communiqué du MNR nous apprend que la municipalité UMP de Sartrouville s’apprête à voter un "Contrat urbain de cohésion sociale" (CUCS), nouvel habillage de tous les dispositifs existants au titre de la politique de la ville, dont on connaît l’efficacité…
En effet, à l’exception de quelques projets positifs en matière d’urbanisme, le CUCS prévoit principalement le versement d’une avalanche de subventions à divers organismes et associations qui oeuvrent pour les "quartiers difficiles", pour un total de 680 000 euros par an… soit environ 40 euros par foyer !
Parmi la kyrielle d’associations grassement subventionnées aux frais du contribuable (de 5000 à 4000 euros selon les cas), la RAJ (rencontre associative de la jeunesse), le MJC, Chahab (pour l’insertion), l’Atrium (également pour l’insertion).
michel
Tout cela, au nom du Bien Commun certainement.
On confond souvent aujourd’hui l’intérêt général et le Bien Commun qui, l’un et l’autre impliquent la solidarité.
Le Bien Commun est la mise en œuvre des moyens politiques, culturels, économiques et sociaux qui visent à faciliter la possibilité pour chaque personne de s’épanouir librement dans le respect des autres et l’égalité des chances.
Quant à l’intérêt général selon Rousseau par exemple6, il requiert au préalable l’abandon par chaque individu de ses aspirations personnelles, pour ne se consacrer qu’au bonheur de la collectivité. On sait bien aujourd’hui où conduit une telle aliénation de la personne. Depuis toujours l’humanisme social chrétien préconise plutôt le Bien Commun qui est l’effort collectif pour tendre vers l’épanouissement personnalisé de chaque homme et de chaque groupe.
Mais l’obstacle au Bien Commun est davantage aujourd’hui l’individualisme, l’égoïsme, et le corporatisme où chaque individu et chaque groupe tendent à “tirer la couverture à soi” sans égard pour les autres.
Il est facile aussi de dépenser l’argent qui n’est pas le sien (impôts).