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Religion

Scandale du dalaï-lama : un simple incident ?

Scandale du dalaï-lama : un simple incident ?

Dans un documentaire diffusé sur Arte il y a quelques mois, Bouddhisme, la loi du silence, TV Presse Productions revient sur les abus sexuels, les manipulations mentales et les détournements de fonds au sein du bouddhisme tibétain. Alors qu’un nouveau scandale agite le milieu bouddhiste. Le 28 février, le Dalaï Lama était invité par la Fondation M3M, qui se présente comme “la branche philanthropique” du promoteur immobilier M3M. Durant son discours, un petit garçon lui demande s’il peut lui faire un câlin. Requête acceptée par l’intéressé, qui souhaite en retour un bisou sur la joue de la part du jeune enfant. Puis, le Dalaï Lama lui en fait un sur la bouche, en lui relevant le menton. Il rigole et incline son front contre celui du garçon, avant de sortir sa langue et de se rapprocher à nouveau de ce dernier en lui faisant une demande choquante, qui lui a valu de présenter ses excuses.

Le documentaire d’Arte raconte l’histoire du jeune Ricardo Mendes, qui a vécu l’enfer dans une communauté bouddhiste à Castellane. Désormais en quête de justice et s’étant constitué partie civile dans un procès, Ricardo raconte comment le lama belge incitait ses disciples à lui abandonner leur progéniture, lui laissant le champ libre. Sévices corporels, privations de nourriture et de liberté ou viols subis par les filles furent le lot quotidien d’enfants sans protection. Ces abus ne relèvent pourtant pas de l’exception : depuis que le bouddhisme tibétain s’est imposé comme un phénomène de mode dans les années 1960, notamment en Europe, les scandales sexuels et financiers se multiplient, tandis que ses maîtres en exil prospèrent. Icône internationale, le dalaï-lama a lui-même longtemps couvert les agissements secrets de ceux qui servaient l’expansion de sa religion.

Ce documentaire rappelle notamment que cette religion requiert une dévotion totale de l’élève, lequel doit certifier à son maître de garder le secret sur les initiations auxquelles il doit se soumettre : un terreau idéal pour couvrir d’une chape de silence les abus de toute nature. Les recherches menées par la journaliste Élodie Emery et le documentariste Wandrille Lanos affinent la perception de cette spiritualité qui se pare de tant de vertus, dont la pauvreté. Car le bouddhisme, véritable multinationale, se déploie avec ses têtes de gondole, ses produits dérivés (dont la méditation), ses filiales (les centres bouddhistes pour public aisé), ses stratégies de communication et agences spécialisées dans la gestion de crise.

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11 commentaires

  1. rien de nouveau, finalement : dès qu’il y a secret, les malintentionnés s’engouffrent dans l’ouverture pour “profiter”, possibilités sexuelles, finances occultes, etc, et qui ose en parler ?

  2. Pour visiter régulièrement des maisons de particuliers (classe moyenne) dans le cadre de mon travail, je suis frappé du nombre de bouddhas visibles dans les maisons mais aussi les jardins : bien plus fréquents que tout autre signe religieux, notamment chrétien, très rare…
    Certes, pour certains c’est probablement une mode, un accessoire de déco ‘trendy’ mais sans doute pas pour tous…

    • C’est partout, partout. Si vous allez dans n’importe quelle jardinerie,vous y trouverez toujours plusieurs modèles de bouddhas décoratifs. Le démon est très fort vraiment, car cette religion de paix et de sérénité est avant tout sataniste. Mais ce sont des démons bisounours n’est-ce pas…en arrivant dans notre nouvelle maison nous l’avons fait exorciser, car nos prédécesseurs avaient des bouddhas partout. Il ne faut surtout pas prendre cela à la légère.

      • J’ai été surprise de trouver un véritable culte de Bouddha dans une famille allemande de juristes travaillant à Paris.
        Autel avec statues et encens. Ils participaient à des séances collectives à Paris et des stages dans le sud de la France. Privations, jeûnes, et à la fin, grand défouloir collectif, mais pas plus heureux pour autant. Il existe des gens surprenants !

  3. le bouddhisme sert la Révolution en propageant une idéologie complètement nihiliste , qui concourt à la destruction du christianisme .

  4. On finira peut-être par découvrir qu’au final c’est dans l’Eglise qu’il y a eu le moins d’abus sexuels (toujours de trop bien entendu ) par rapport à d’autres cercles spirituels.

  5. Ah, que n’aurions nous pas entendu si ç’avait été le pape François ou un quelconque catholique…

  6. Il est évident que toutes ces sectes et fausses religions ne peuvent que dégénérer en sordides histoires de sexe et pédophilie de la même manière que la perte de la foi dans l’Eglise nous a donné tous ces scandales chez des prêtres plus ou moins apostats. Si vous croyez réellement aux terribles tourments de l’enfer, vous vous tenez à l’écart de ces scandales.

  7. Des amis en Angleterre, enseignants, arrivés à l ‘âge adulte, ont choisi le bouddhisme parce que, n’ont-ils expliqué ” il n’y a pas de sang dans leur histoire, ils sont pacifistes “. Mêmes propos chez un petit jeune en France, pas très équilibré et faisant de petits boulots.

  8. C’est étonnant et plutôt courageux de la part d’ “Arte” de sortir ça, face à la bouddhamania ambiante. Pour une fois qu’ils ne tapent pas sur l’Eglise…

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