La commission est éclaboussée par un scandale financier visant des fonctionnaires européens, soupçonnés d’avoir reçu, pendant dix ans, des pots-de-vin de plusieurs millions d’euros en échange de l’attribution de marchés publics. Trois Italiens ont été mis en examen et écroués hier à Bruxelles pour «corruption, faux et usage de faux, escroquerie et association de malfaiteurs». Grâce à des complicités internes et à un accès privilégié aux informations, ils garantissaient à des entreprises « amies » de remporter les appels d’offres de la Commission pour les locations d’immeubles et les contrats de sécurité de ces bâtiments. Les marchés concernés s’élèvent à une dizaine de millions d’euros.
L’ensemble des complices n’ont pas encore été identifiés. En France, le gérant d’une entreprise de sécurité de Moselle a été mis en garde à vue ; un entrepreneur du Val-de-Marne, en contact avec les Italiens de Bruxelles, a été interrogé par la brigade financière ; une agence immobilière a été perquisitionnée dans le Finistère. Des comptes bancaires ont été saisis en Belgique et au Luxembourg et les domiciles des suspects ont été fouillés en Italie.
Après l’affaire Cresson, qui a contraint la Commission Santer à démissionner en 1999, puis l’affaire « Eurostat » qui a ébranlé la Commission Prodi en 2003, ce scandale rattrape l’équipe de José Manuel Barroso.
libre choix
La fissure du “mur” avant son effondrement !
Brutus
Avis a tout ceux qui ne sont pas monté dans le bateau:”depechez vous”
IL COULE….
nini
@brutus
non restez à quai et regardez le couler, après tous les abordages qu’ils ont tenté, ils méritent d’être sabordés.