"Curieux réveil des jeunes, tout autour de moi ; ils s’inquiètent sincèrement ; c’est une promesse, inattendue, mais enthousiasmante (…) Nous voici près d’une situation que les Grecs appelaient Krisis (double moment historique : celui de la perdition possible et celui de la décision nécessaire) ; face à cela, la population française adopte trois attitudes très différentes : (…) Indifférence, désespoir, réaction. Le clivage entre ces trois attitudes est particulièrement net parmi les jeunes : beaucoup ont des stratégies purement individuelles ; mais beaucoup n’ont plus les moyens d’en mener, galèrent pour trouver un travail, un toit, une famille, le plus souvent en vain ; mais beaucoup aussi tentent de retrouver les fondamentaux, cherchent la foi, la loi, se tournent de nouveau vers les valeurs, ont besoin de littérature et d’histoire : ce sont eux qui ont fait la foule des Invalides pour accueillir Benoît XVI en septembre dernier. Il me semble évident que c’est avec et à partir de cette dernière catégorie qu’il nous faut travailler d’autant que, mis au pied du mur des désolations, beaucoup de jeunes ou de moins jeunes les rejoindront progressivement. Le sentiment de déréliction se généralisant, ils devront se rattacher aux branches, et ces branches, c’est à dire les points cardinaux de la civilisation chrétienne, c’est à nous de les incarner. "
Pour approfondir ces points cardinaux de la civilisation chrétienne, il suffit de lire la Doctrine Sociale de l’Eglise (DES). Sans être un programme politique, la DSE constitue une référence et un point de départ pour conduire une action en vue du Bien Commun.
michel
Quand est-ce qu’on passe à l’action !
On se gargarise avec la Doctrine Sociale de l’Eglise, mais on est incapable de l’appliquer.
Les curés vont-ils descendre dans la rue avec nous pour défendre le repos dominical indispensable pour les travailleurs et leurs familles.
Pierre
En quoi l’Union ferait-elle systématiquement la force?
L’Union Européenne est-elle plus forte pour répondre à la crise financière? Non: chaque pays agit de son côté pour en sortir avec à peine un habillage médiatique de concertation.
Mieux vaut être seul que mal accompagné… De quoi a si peur Paul-Marie Couteaux pour faire un tel appel du pied à Nicolas Dupont-Aignan?
Etait-ce mieux d’être allié avec “mon ami Jimmy” Goldsmith pour Villiers? Etait-ce mieux d’être allié avec Charles Pasqua? Si Dupont-Aignan n’a pas envie d’être uni avec les anciens alliés de Goldsmith et Pasqua, ce n’est peut-être pas anodin…