Partager cet article

Histoire du christianisme

Sécurité sociale sous la monarchie

Sécurité sociale sous la monarchie

Lu dans la revue de l’Action Familiale et Scolaire :

On fait savoir à tous les travailleurs qui voudront s’engager pour travailler au Canal de communication des mers, qui se construit en Languedoc, qu’il sera donné à chacun dix livres par mois, sans leur déduire les jours de fêtes et dimanches, et jours où il pleuvra, qu’ils auront pour se reposer ; et que de plus, il leur sera fourni un logement moyennant deux deniers chaque jour, suivant l’Ordonnance de Mgr de Besons, Intendant de la justice, police et finance en Languedoc ; même ceux qui tomberont malades seront payés pendant le temps de leur maladie, comme s’ils travaillaient. Et pour faciliter ledit travail, il leur sera soumis les instruments nécessaires une seule fois, lorsqu’ils s’enrôleront, qu’ils seront obligés de conserver et de tenir en bon état. Ceux qui voudront s’enrôler s’adresseront aux Contrôleurs généraux desdits travaux qui sont sur les lieux, depuis Toulouse jusqu’à Castelnaudary ; lesquels les enrôleront par leur nom et surnom, leur âge et lieu de leur demeure ; pourvu que ceux qui se présenteront soient propres pour le travail, qu’ils n’aient aucune incommodité qui les rende inutiles, et qu’ils aient au moins vingt ans et au plus cinquante. Fait à Toulouse, le 8 décembre 1669. Signé RIQUET, chargé par le roi de la construction dudit canal.

Partager cet article

3 commentaires

  1. Bien sûr!
    Rappelons que la “Sécurité Sociale” n’est pas, n’a jamais été une invention de la gauche, pas plus que le principe des allocations familiales. Mais ces organismes, ou leurs précurseurs, ont été fondés par les patrons chrétiens – français pour la plupart si je ne me trompe – à l’origine de la Doctrine Sociale de l’Eglise.
    La gauche, tout comme le communisme et ce qui l’inspire, ne sait par nature rien créer, seulement détruire. L’alliance à la fin de la 2de guerre de De Gaulle avec le communisme fait penser au “si tu te prosternes devant moi…”

  2. La république – et ses ouailles – croient encore qu’avant “elle”, rien n’existait
    Les Rois et Empereurs ont eux aussi su prendre soin des français (et probablement mieux !)

  3. Ajoutons que les corporations, comme les Frans charpentiers, les tailleurs, et autre maçons, disposaient depuis au moins le XIIIe siècle, d’un système de gestion, qui comprenait des caisses communes en cas de maladies, des pensions pour les veuves, des congés payés (établis par contrat à chaque chantier), etc. Les soins étaient également dispensés la plus part du temps gratuitement dans les hospices tenus par des congrégations de femmes.

    Certes notre XXIe siècle dispose de technologies inconnues aux temps anciens, mais en ce qui concerne la bonne marche de la société, “nous” sommes moins bons qu’avant. Les Parlements, voulus par Philippe le Bel, sont un vrai contre pouvoir, ayant droit de justice au niveau des duchés. Le pouvoir royal devait composer avec les Parlements pour lever des taxes par exemple. Et nous avons de nombreux exemples où les Parlements soit refusaient ladite taxe, soit modulaient son taux, et surtout, la limitaient dans le temps. Si le Parlements rendaient la justice au nom du Roy au niveau de leur duché, la cour d’appel se situait à Paris. Et n’importe qui pouvait saisir ces deux juridictions, les exemples sont légions. Les Révolutionnaires ont commencé par annuler la juridiction des Parlements, pour avoir les mains libres…

    Lors des Etats généraux, les parlementaires choisis par les populations disposaient d’un mandat dit impératif. C’est à dire que leur mandat était limité aux sujets abordés durant les Etats, et limité dans le temps (en général de 3 à 6 mois). Si, d’aventure, un nouveau sujet était sur la table, alors, les députés n’ayant pas mandat pour prendre position, devaient revenir devant les électeurs (censitaires) pour voir quelle position adopter… Les Révolutionnaires ont annulé cette façon de faire pour mettre en place des députés libre de faire ce qu’ils voulaient sans trop rendre de compte !

    Nous avions aussi les Pairs du royaume, au nombre de 12 en général (dont 6 ecclésiastiques), et parmi lesquels il y a eu des femmes célèbres, comme Anne de Bretagne ou Aliénor d’Aquitaine, et d’autres moins connues. La pairie constitué une chambre avec un réel pouvoir, et a pu au cours de notre histoire nommer un Roy. Elle intervient aussi dans les affaires du royaume pour trancher si nécessaire. La République a supprimé cette corporation susceptible de lui faire de l’ombre et surtout de la réprimander

    Il y aurait tant à dire !

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services