Billet de Philippe Barthelet dans « Valeurs actuelles » du 26 avril :
Si la beauté sauvera le monde, alors la laideur…
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Letalle
Limpide.
pmc
Article tout à fait juste quant au fond !
Un petit bémol sur la forme en raison d’une lourdeur stylistique dûe à l’introduction de la citation “la beauté sauvera le monde” dans une conditionnelle.
Ne pourrait-on pas, en pareil cas, écrire par exemple :
“S’il est vrai que la beauté sauvera le monde, alors…”?
Je vais réviser ma grammaire.
J’ai déjà trouvé ce lien :
http://mamiehiou.over-blog.com/article-conjonctions-et-locutions-conjonctives-suivies-de-l-indicatif-ou-du-subjonctif-ou-du-conditionnel-78869278.html
D’autres avis ?
Irishman
J’ai grandi et ai été élevé dans ce “désert”… grâce au fringuant clergé français post-conciliaire, et dont les derniers représentants ne comprennent toujours pas combien leur oeuvre fut destructrice…
Les quelques chants latins que j’ai appris et retenu l’ont été grâce à un brave curé de campagne, qui célébrait sa messe en français, mais toujours tourné vers l’autel (et pas dos au public, comme le disent les ignorants actuels, sommes nous au concert ?) ; je garde un souvenir ému du “Gloria” et du “Credo” chantés plus ou moins dans le ton, accompagné d’un harmonium gémissant, actionné avec autorité et sans justesse par une brave dame si dévouée dans la paroisse qu’il aurait été malséant de vouloir remplacer…
J’ai appris plus tard, au sein d’une association diocésaine de brancardiers en pélerinage à Lourdes, le “Salve Regina” et le “Pater Noster”… mais rien ne vaut une belle messe chantée dans les nombreuses communautés monastiques qui rendent les messes si priantes grâce au grégorien !
Oui, la laideur et le refus du sacré ont détruit le monde, mais pas complètement… Ici et là, toutes petites dans l’immensité de la nuit de notre société déchristianisée, brillent les petites flammes du maintien de la beauté : familles, personnes, communautés monastiques continuent de faire briller la lumière !
Courage les amis ! Nous sommes comme les premiers mammifères qui devons vivre cachés sous les racines des arbres, alors que retentissent encore les rugissements des dinosaures… mais la comète approche !
lama12
Bravo !
J’ajouterai en ce qui me concerne, le massacre de notre église qui a été vidée de son contenu (on a les photos) par le curé de l’époque (je tairai son nom par charité, mais ici tout le monde s’en souvient) : plus de maître autel, plus de table de communion, plus de statues, plus de lustres, et j’en passe. Nous avons retrouvé en 2014,à l’occasion de travaux, les deux reliquaires de 1881 qu’un paroissien avait cachés dans un faux plafond de la Maison paroissiale.
Une note optimiste quand même, le portail en fer forgé du cimetière a retrouvé sa croix, surmontant le mot “ÉTERNITÉ”, après plusieurs années d’absence.
clemsius
En remplaçant les messes en latin où tout le monde était tourné vers Dieu par des messes en patois où tout le monde se regarde le nombril et où Dieu est mis de côté nous avons perdu tout le sacré du rite. Nous refaisons à la imite le péché des origines en nous donnant le sentiment que si Il est là on peut souvent se passer de Lui. Quel résultat en à peine 50 ans! Plus de prêtres et des catholiques pratiquants qui se comptent sur le doigt d’une main et qui n’ont pas de problème à dire que l’avortement (tuer un enfant dans le sein de sa mère) est une bonne chose. Cela frise l’apostasie.
kerit
J’ai découvert l’an dernier, à l’occasion d’un changement d’horaires estival et presque par hasard la messe en latin et, plus encore, la messe tournée vers l’autel.
Je dois dire que ça a été le coup de cœur et même le coup de foudre. Quand j’y retourne parfois, je me dis: c’est peut être tout simplement l’effet du “tout nouveau tout beau” qui me fait cela. Cependant, après quelques essais et même en m’efforçant à une prudente réserve, je peux dire que: j’aime cette messe.
Les générations post concile ignorent tout de cette messe. Pour ma part, c’est au hasard d’une conversation avec un monsieur âgé que j’ai appris que, “dans le temps”, les prêtres “tournaient le dos aux fidèles”, ce qui m’avait énormément surprise et même choquée. J’ai mis longtemps à comprendre que cela signifiait: tourné vers Dieu, comme les fidèles.
Par ailleurs,un de mes fils m’a parlé d’un copain à lui qui retourne (si on peut employer ce terme pour quelqu’un de 20 ans qui en fait la découvre) vers la messe traditionnelle.
Blanche
Très investie dans la vie et les activités paroissiales post conciliaires pendant de nombreuses années, j’ai découvert il y a 6 ans la liturgie traditionnelle : ce fut pour mon mari et moi une véritable révélation.
J’en veux véritablement au clergé moderniste de nous avoir caché, certainement involontairement ou par méconnaissance, les trésors de la foi catholique, de celle qui nous a donné tant de saints.Il nous a surtout caché les conditions pour aller au Ciel, en ne nous parlant que rarement du péché, jamais des fins dernières.J’ai pu apprendre avec mes enfants le catéchisme de Saint Pie X, et découvrir les fondements de notre Église.
Tant d’âmes sont aujourd’hui livrées au démon parce-qu’elles ne sont plus instruites des vérités de la Foi par un clergé défaillant.Puissent les jeunes prêtres être mieux formés et revenir à la liturgie traditionnelle pour le bien des âmes de leurs fidèles !